Chapitre 2

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Abigail

Il faut chaud, beaucoup trop chaud. Je transpire toute la journée, c'est épouvantable. La chaleur est omniprésente dans cette maison. Vivement qu'on ai la climatisation.

On est encore dans nos cartons et j'ai franchement l'impression qu'on ne finira jamais de les défaire. Ça nous a pris tellement moins de temps pour les faire.

Brandon, ce traître, nous à lâché pour aller jouer au jeu vidéo chez les voisins, qui eux ont la clim.

Hier, quand la voisine, Mme Blondin, est venue nous souhaiter la bienvenu, elle nous a appris que son fils était de la même année que mon frère. Elle a déclaré que si mon frère le souhaiter, son fils pouvait lui faire visiter la ville et pourquoi pas devenir son ami. Mon frère, la tête pleine de préjugés, imaginait ce garçon, comme tous les habitants de cette ville, snobe et idiot. Seulement il a vite changé d'avis quand il a appris que cet idiot faisait parti de l'équipe de basket dans laquelle il s'est inscrit il y a déjà un mois. Il a donc accepté la proposition de cette bonne femme et maintenant c'est son meilleur ami.

Un soupir s'échappe de mes lèvres alors que j'essuie la transpiration qui a perlée sur mon front.

- Ça devrait être interdit de faire aussi chaud.

Ma mère me regarde amusée.

Nous sommes toutes les deux en train de ranger la vaisselle dans le tiroir. Pendant que mon père s'occupe de monter des étagères. Soudain il apparaît sur le seuil de la cuisine, portefeuille à la main.

- Il est midi passé, déclare-t- il, Abi tu veux bien aller nous chercher à manger ?

- Bien sur, je réponds. Vous voulez manger quoi aujourd'hui ?

- Tu n'as qu'à aller au In-N-Out, me suggère ma mère.

- OK, à tout de suite.

Je prend la carde bancaire que mon père me tend et sors de la maison. Et ce qui me paraissait impossible arrive. Il fait encore plus chaud dehors !

Je marche en direction du fast food le plus vite possible. J'ai peur d'être seule dehors même en plein jour. Je suis terrifiée. Je me suis imaginée tellement de scénario où il m'arrivé quelque chose alors que j'était toute seule.

Je ravale péniblement ma salive. Et pour changer le cours de ma pensée je réfléchis à ce que je vais commander.

J'arrive dans le fast food et passe commande auprès d'une jolie jeune femme blonde. Son sourire est très professionnel et elle se montre courtoise.

En attendant je m'adosse à un mur et allume mon téléphone.

Je sens le regard de quelqu'un sur moi, insistant. Je suis apeuré et gêné quand je me tourne pour voir un jeune homme un peu plus âgé que moi me reluquer de la tête au pied. Un frissons me parcours l'échine.

Mon cœur bat la chamade dans ma poitrine alors que je m'arme de tout le courage dont je dispose pour lui demander.

- Quoi ? Il y a un problème ?

Je suis soulagé que ma voie n'ai pas révélé l'angoisse qui me tord les triple.

- Oui, répondt-il un sourire en coin scotché sur son visage. J'ai pas ton num dans mon répertoire.

Apparences Are Sometimes DecevingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant