Les griffes de l'avidité

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Dans les ombres profondes de l'âme humaine,

L'avidité murmure, insatiable et vaincue.

Ses griffes s'étendent, ses désirs enchaînent,

Un besoin dévorant, jamais assouvi, jamais repu.


Les richesses s'amoncellent, les trésors s'accumulent,

Mais le cœur reste vide, avide de plus encore.

Chaque pièce, chaque gemme, une illusion qui simule,

Un bonheur fugitif, un mirage qui s'évapore.


Les yeux brillant de convoitise, de désirs enflammés,

Scrutent les possessions des autres, envient leurs sorts.

Chaque acquisition, une promesse de paix,

Mais dans le miroir, toujours la même soif mord.


L'avidité creuse des abîmes sans fond,

Où tombent les vertus, les amours, les amitiés.

Elle transforme l'or en chaînes, en prisons,

Un festin de fantômes, de rêves éclatés.


Les mains avides s'étendent, cherchent à posséder,

Les terres, les cieux, les âmes, tout ce qui brille.

Mais plus elles prennent, plus elles sont vidées,

Car l'avidité est un feu qui consume sans brille.


Elle promet des royaumes, des couronnes éclatantes,

Mais offre des nuits froides, des jours solitaires.

Les palais se dressent, mais les cœurs se lamentent,

Dans le silence pesant de ces prisons de verre.


Les sages disent que pour éteindre ce feu,

Il faut apprendre à donner, à chérir le peu.

L'avidité s'apaise dans le partage joyeux,

Où le vrai trésor se trouve dans le cœur généreux.


Car au-delà des possessions, des biens et des terres,

C'est l'amour, la compassion, qui allègent nos âmes.

Libérés de l'avidité, nous trouvons la lumière,

Un monde où chaque geste de générosité s'enflamme.

Lumière et ombre : poèmes des temps modernesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant