Au seuil du week-end

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Vendredi, sentinelle du repos, ouvre les portes du loisir,

Soulageant nos épaules des fardeaux de la semaine.

Chaque tic-tac nous rapproche du soupir

De l'évasion, dans un monde où le temps s'égrène.


Samedi se lève, paresseux, invitant à la douceur,

Grasse matinée, café chaud, le journal en éventail.

Le jour s'étire en longueur, promesse de bonheur,

Un livre, un parc, le soleil comme idéal.


Le soir venu, samedi revêt ses habits de fête,

Préparation fébrile pour une nuit d'éclats et de rires.

La scène s'illumine, l'évasion en discothèque se prête

À la rencontre, au plaisir, à la danse sans fin ni soupir.


Verres qui tintent, regards qui scintillent, atmosphère vibrante,

La musique enveloppe les cœurs d'un rythme entêtant.

Une aventure d'un soir, douce et excitante,

Un moment charnel, furtif, sous le voile du temps.


Dimanche vient clore ce chapitre, tranquille et serein,

Un pique-nique sous les arbres, un instant de pur délice.

Les rires des enfants, joyeux refrains,

Annoncent déjà la fin, la semaine reprend ses offices.


Week-end, petit poème de deux jours, une fugue légère,

Une pause dans la mélodie du quotidien, une respiration.

Et même si lundi se pointe avec ses manières austères,

Il reste la promesse d'une nouvelle évasion.

Lumière et ombre : poèmes des temps modernesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant