Toile de frissons et d'éclats

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Dans le clair-obscur d'une salle obscure,

Les héros de celluloïd prennent vie et murmurent.

Des ombres se glissent, des légendes se tissent,

Sur la toile brillante, un carnaval de délices.


Beetlejuice, esprit frondeur, danse dans le chaos,

Ses tours malicieux éclaboussent de néon le tableau.

Il rit et gronde, dans un tourbillon d'étrangeté,

Un fantôme excentrique en quête d'éternité.


À ses côtés, la famille Addams, sombre et aimante,

Défile avec grâce, en noir vêtue, étrangement charmante.

Leur demeure, un château de secrets et de rires,

Où l'insolite et le macabre joyeusement conspirent.


Puis, du futur surgit le son des machines,

Terminator avance, métal sous sa peau d'airain.

"Je reviendrai", promet-il, dans un grondement de tonnerre,

Un cyborg en mission, à travers le temps, solitaire.


Retour vers le futur, où le temps est un jeu,

Marty et Doc Brown, dans leur DeLorean, disent adieu.

Ils filent à travers les âges, bravant paradoxes et tempêtes,

Laisser une empreinte, changer le cours, défier les prophètes.


Dans l'ombre enfin, Freddy rôde, lames au clair,

Dans les rêves il s'invite, éveillant des cauchemars sans repères.

Son rire écorché résonne, tandis que la nuit se déploie,

Un cauchemar éveillé, où s'entremêlent terreur et effroi.


Ainsi va le défilé sur cette toile envoûtante,

Chaque film un univers, une porte ouvrante.

Sous les étoiles du cinéma, des mythes toujours présent,

Dans la salle, les cœurs battent, pour des films intemporelles. 

Lumière et ombre : poèmes des temps modernesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant