Chapitre 32

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Tétanisée, la mélodie avait littéralement glacé son sang. Entendre la personne qu'idolâtrer tant de monde ou simplement sa mère, lui faisait monter des émotions étrangères. La dernière note raisonna et il se décida à tourner la poignée.

Sa mère se tenait les mains au-dessus du piano, en suspend le temps arrêté, une larme solitaire couler de son œil et elle tourna enfin la tête pour apercevoir son fils à l'entrée. Encore secoué de sa musique improvisée, elle ne vit pas la larme coulant de ses yeux, le temps n'avançait plus tandis que les deux se regardaient les yeux dans les yeux.

Jimin s'arrêta à ouvrir la bouche, soudainement elle referma le piano avec violence, d'un geste vif elle se dirigea vers les escaliers. D'habitude elle se permettait une réflexion et même si elle est froide, le garçon avait toujours le droit à ses douces paroles. Étonnement la psy prenait la fuite.

« Attends! »

Les rôles étaient inversés, maintenant le fils chassait la mère. Dans un élan irréfléchi, il s'approcha en attrapant sa main. En une fraction de seconde, le blond ne tint plus rien car elle avait retiré sa main aussitôt. Le regard presque effrayé, comme si on venait de la brûler à vif. Cette action lui déchirait le cœur, savoir qu'il ne pouvait la toucher sans ce besoin irrépressible de fuir le toucher de sa propre progéniture. Ça le détruisait de savoir que leur contact ne pouvait se produire sans une souffrance commune.

« Pourquoi tu as joué? »

Cette fois ci elle baissa les yeux. Jamais il n'a vu cette femme baisser les yeux. Malgré toutes les situations désastreuses vécues, il savait que sa mère était une personne sûre d'elle et limite narcissique. Ce geste montré toute l'ampleur de son tourment.

« - Répond moi, je ne peux pas rester dans l'ignorance. Je ne te connais pas! Je vis avec une inconnu depuis que je suis née, tu m'ignores je n'ai jamais rien su j'ai-

- Tu n'as aucun droit de t'adresser à moi ainsi, tu n'as pas besoin de savoir, ce n'est pas ta vie.

- A partir du moment où ça a affecté la mienne, l'histoire me concerne.

- Eh bien je ne pense pas que ça t'affecte.

- Tu m'as éduqué par rapport à ton passé et comment ta mère te traiter ne fait pas comme si-

- Je ne t'autorise pas a parler d'elle. Je ne t'ai pas éduqué comme elle me l'a fait. Tu n'as jamais été un enfant malheureux, j'ai toujours tout fait pour que ton éducation soit la meilleure.

- Tu n'as jamais su ce que je ressentais, je n'avais pas d'émotion tu ne peux savoir si j'étais heureux ou non.

- Tu étais un enfant heureux. Avide d'apprendre et tu étais content de faire ce que tu faisais comme je te le disais. Un enfant ne peut pas comprendre le bonheur, il n'a rien vécu pour le comparer au malheur.

Melody of the sea - jikookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant