Jimin a toujours été premier, il travaille jour et nuit pour maintenir sa place. Forcé d'aller dans un établissement d'élite, il se noie de plus en plus dans ce quotidien oppressant.
Jungkook, contraint d'arrêter sa passion, était un habitué des ga...
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Le travail acharné, des méthodes efficaces favorables à la réussite, la responsabilité personnelle et des punitions si nécessaire. Là était certains principes de bases de l'éducation d'excellence de Mme Park. L'entraide n'existait pas, on doit s'en sortir seul sinon tout serait aussi une défaite.
Donner ces valeurs a un enfant très tôt, c'est lui infliger une torture scilencieuse. Tout ce que Jimin avait appris se reflétait dans sa vie du présent. En grandissant il avait beau essayer d'éviter toute forme de privations, ou de rabaissement de sois il n'y arrivait pas. Sa soit disant éducation le rattrapait toujours.
Flashback.
Le petit garçon était assis sur la table à manger du salon. Ses pieds ne touchaient pas le sol, il avait un crayon à la main et réfléchissait intensément. Sa maman l'obligeait à faire des exercices de coréen qu'il n'avait que trop de mal à faire. Encore plus petit il a eu du mal a apprendre a parler comme les autres enfants, mais au moins aujourd'hui il connaissait trois langues. Il ne pouvait pas s'empêcher de penser que s'il avait été plus intelligent il serait déjà en train de jouer dans sa chambre. Pour tout dire à 7 ans il en avait marre de sa chambre, son père avait acheté une tablette pour l'occuper, sa mère n'était pas fan de celle-ci. Des garçons dans la cour de son école jouaient au foot. Il n'aimait pas ce sport, il savait qu'il ne tenait pas longtemps à la course, et puis il préférait travailler pour avoir des bonnes notes afin que celle-ci ne lui cause aucun autre soucis. A cette âge il comprenait déjà l'importance des notes. Si il en avait des bonnes, rien ne lui tomber dessus, pas de récompense particulière juste la paix. S'il avait de mauvaise note, l'histoire prenait une autre tournure.
Malgré tout, il aimait bien regarder les filles créer des chorégraphies dans un coin de la cour. Une c'était vanter de faire une représentation dans le weekend. Il aurait tellement aimé en faire il n'osait pas demander à ses parents. Le petit était habitué à accepter simplement les choses. Jimin n'était pas un enfant compliqué. S'il demandait des choses et qu'avec de la chance ses parents disaient oui il était heureux. Ses sorties favorites étaient allés se balader en bord de mer, tenant la mains de ses deux parents à gauche et à droite. Ils disaient rarement non a ce genre de demande. La chose qui lui échappait, c'était pourquoi ses parents ne voulaient pas qu'il joue avec les autres?
Il commençait à s'agiter sur sa chaise. Le chronomètre en face de lui était un petit chat avec l'heure qui tournait. Il détestait ce chat, car quand il miaulait -entre autres sonnait très fort- le garçon n'aimait pas ce qui se passait après. Surtout si ses exercices n'était pas fini. Aujourd'hui il avait particulièrement de mal à comprendre ce que sa mère lui avait donné, s'il demandait de l'aide ça le pénaliserait. Ses jambes se balancèrent plus rapidement, effrayé que le petit chat sonne la fin avant qu'il ait lui -même fini. Il ne voulait pas encore être privé de dessert, ou de repas. Ou pire ne pas avoir accès à ses jouets pendant des jours. La dernière fois, il est resté enfermé plus de 3 heures sans bouger dans son lit. Il n'avait ni le droit de parler ni de jouer, et encore moins de se plaindre, ni d'aller aux toilettes. Cette situation l'embêtait. Souvent il entendait ses parents se disputer pendant qu'il était assis. Jimin connaissait l'ennui plus que personne. Les conversations des grands étaient compliquées à comprendre. Il ne pouvait s'empêcher de se dire que s'il avait était un meilleur enfant, il comprendrait pourquoi ils se disputaient. Ce soir-là il n'eut pas le droit à un dessert, et sa maman lui a crié dessus très fort, encore une fois ses deux parents se disputer sous les yeux de leurs enfants innocents.
