Camélia

𝙲𝙷𝙰𝙿𝙸𝚃𝚁𝙴 𝟹 : Accord

Marylebone,LONDRES
21h45

R.A

Je suis adossée contre le mur,le regard rivé vers sa fenêtre en compagnie de Elvan et Alessandro,deux amis proches,nous attendons Dean un expert en informatique.

Elle nous a vue,je le sais.

Moi aussi je l'ai vue.

Elle détient la montre et j'en suis certains.En plein course,elle a traversé la route,et j'ai bien cru que j'allais la renverser pendant une seconde.
Mais je ne me suis pas arrêté,ni retourné.

Ce qui comptait c'était la première place.

Avec Elvan et Alessandro,cela fais bien six années que nous faisons des courses complètement illégales en moto dans le monde entier,ça se présente comme des tournois.

A commencé par l'Italie,la où j'ai rencontré Alessandro qui nous a rejoins,les Ice Men.

Alessandro Matia Bianchi.

Puis l'Allemagne,ensuite on a du changé de continent à cause de la police et des forces de l'ordre.

On a finis en Inde,puis au Vietnam,la où Elvan nous a rejoins.

Elvan Bao Duong.

Après quelques année,nous avons finalement enfin pu rejoindre l'Europe à nouveau.
Et on a finit en Angleterre.

— ... C'est pas comme si elle avait l'air dangereuse dans tout les cas.Moi je dis qu'on devrait simplement rentrer chez elle.

La voix d'Elvan me ramène à la réalité.Je pose mon regard sur lui et fronce les sourcils.

— Quoi?T'as peur d'elle?Il reprend d'un ton outré.

— De quoi tu parles?Je demande en me redressant légèrement.

Il cligne plusieurs fois des yeux avant de souffler,le bout de ses doigts sur son front.

— La montre,la fille?Tu sais le sujet de discussion depuis Jeudi.

Je hoche la tête lentement et demande :

— Quelque chose de nouveau?

— Je disais simplement qu'on peut toquer à sa porte et demander ! Suis un peu,mec t'abuse la,il reprend d'un faux ton agacé.

Alessandro râle avant de soupirer.

— Franchement,gueule plus fort la prochaine fois comme ça elle sortira par la fenêtre et nous demandera "Oh mais de quoi vous parlez?" comme ça on lui répondra que si on récupère pas la montre son crâne saute,il rétorque d'une voix ferme avec des grands gestes de bras sans oublier d'imiter la voix féminine.

Je ris discrètement ce qui me vaut un regard meurtrier d'Elvan qui reprend en s'appuyant un peu plus sur sa moto :

— Arrête,on est pas obligé d'aller si loin cette fois ci.

— Ça reste à voir ,répond l'Italien en haussant les sourcils d'un mouvement qui prouve son incertitude.

Je continue à mâcher mon chewing-gum sans rien ajouter.J'ai fait une erreur en me promenant avec la montre,mais je ne pensais pas non plus qu'elle allait tombé.