II - Des retrouvailles

6 0 0
                                        

Quand j'arrivais ce jour là à la librairie ma valise à la main, Laurent me sourit, content de me voir enfin heureuse. Il savait que ses conseille m'avaient été d'une grande aide, je les avais suivis et il en était fière. Je lui avais demandé un livre de Arthur Fabiot,et bien évidement le magasin en était plein. J'adorais suivre l'évolution de l'écriture d'un nouveau auteur, Laurent me mit donc son premier livre de côté. Je le serrais fort dans mes bras pour le remercier, triste de devoir le laisser pendant tant de temps. Il me manquerait, j'en étais sûre, ainsi que mes habitudes. Malgré ça en parfait homme, il me conduisit jusqu'à l'aéroport où j'attendis patiemment mon vol, qui avait une demi heure de retard, en lisant le premier chapitre de « Au commencement ». Dans l'avion, mon impatience d'arriver se fit encore plus présente. Leila était peut-être déjà entrain de m'attendre. En France l'air était beaucoup plus chaud, avec ma veste et mes gants je ressemblais à une vraie touriste qui n'avait jamais voyagé dans l'hexagone.J'atterris à un aéroport de Paris, les gens étaient pour la plus part des hommes d'affaires et des femme en tailleur. Tous pressés le pas en regardant leurs montres, de peur d'arriver en retard à une quelconque réunion ou repas important. J'eus soudain comme un vertige, dans les allées, l'air manqué et un sentiment d'oppression me submergea. Je me mis contre un mur, sur le côté pour ne pas obstruer le passage. J'attendis que mon souffle reprenne son allure normale pour continuer mon avancé. Je me remis en route mais plus doucement que la première fois. Lorsque j'arrivais dans le grand hall la population avait déjà commencer à se disperser. Je trouvais ma sœur, debout me cherchant du regard. Elle était là,grande et fine, elle portait une robe jaune d'été qui lui dessinait délicieusement la taille. Ses cheveux bruns bouclés, un gène dont avait hérité toute les filles de notre famille, lui arrivait au milieu du dos. De long je remarquais quelque chose de changer en elle mais je sus dire quoi seulement après m'être avancée. Les traits de son visage avaient pris de l'age malgré qu'elle était jeune, depuis deux ans que je ne l'avais pas vu, elle était passée de l'adolescente à la femme. J'en étais impressionnée et fière.Quand enfin Leila me fit, je sentis son regard peser sur mes épaules et une vague d'émotion en moi. Elle couru jusqu'à me tomber dans les bras. Je lâchais ma valise pour la serrer fort. Elle sentait la campagne, une odeur indescriptible, douce et légère. Je lui dis pour couper court, à cette échange trop long qui me mettait mal à l'aise tout à coup :

_Leila, merci d'être venu me chercher.

Elle lâcha prise et en souriant répondit :

_Je pouvais bien faire ça pour éviter un taxis à ma sœur. Donne moi ça.

Leila pris mon bagage sans me laisser le choix. En se dirigeant vers la voiture, j'en profité pour me renseigner sur ce qu'était sa vie à présent :

_Tu travaille toujours comme secrétaire chez ce crétin de Descarte ?

_Non, dit elle comme si j'avais une chose horrible. Son entreprise a pris l'eau il y a environ dix mois. Maintenant je suis comptable dans une société pour l'instant.

_Je suis contente que tu t'ai enfin trouvé un poste à ta hauteur.

Leila avait depuis toujours la fâcheuse habitude de se sous-estimer. Alors elle enchaînait les jobs bateau a la place d'autre qui rapportaitbien mieux et qui était de sur croix moins fatiguant. Maintenant j'espérais la voir épanouie dans son travail.

_Tu es encore avec Laurent, me demanda t elle soudain excitée ?

_Oui, je pense que c'est enfin le bon. Et toi dit moi, tu t'es trouvé quelqu'un ?

_On est ensemble depuis un ans à peu près maintenant.

Je sentis ma gorge se serrait. Ma propre sœur avait un homme dans sa vie et je n'en savais rien. J'avais toujours entendu dire que c'était typiquement le genre de chose que les sœurs partageaient tout le temps quelque soit la distance ou le temps qui les séparaient. Alors pourquoi, moi , je l'ignorais ? Leila était au courant pour Laurent, elle me l'avait demandé mais moi jamais ça ne mettais venue à l'esprit. Sûrement avait elle du sentir que j'étais gênée car elle ajouta rapidement :

Run AwayOù les histoires vivent. Découvrez maintenant