Chapitre quarante-cinq

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Partie trois : l'acceptation 

«Le changement est la peur la plus commune, mais dans certaine histoire, il nous est vital.»- Divinityofcats

02 mai 2026-Pablo

Je fixe la plage qui s'étend devant moi, ma tasse de café à la main. L'énorme avantage d'habiter la capitale catalane, c'est que le paysage qui s'offre à nous est sans cesse à couper le souffle. Malgré la légère brise fraîche, la chaleur se fait déjà ressentir.

Victoria n'est pas là, puisqu'elle est partie voir ses parents, et je ressens déjà son manque. Je n'ai rien à faire avant quatorze heures cette après-midi, et je sens déjà l'ennuie pointer le bout de son nez. Je soupire légèrement, avant de plonger mon regard sur mon téléphone.

De Pedro :

Tu pourrais venir me chercher pour l'entraînement ?

Fernando fait je ne sais trop quoi avec ma voiture.

Je te jure il m'énerve.

Et Emma n'est pas là...

Je sais pas ce qu'elle est partie faire.

A Pedro :

Mais ce n'est pas ta copine ?

De Pedro :

Si, mais elle est partie avant que je ne me lève.

Du coup ?

A Pedro :

Je ne sais pas, je verrai.

Je rigole discrètement derrière mon téléphone, sachant pertinemment que dans quelques heures, je serais devant chez lui, à attendre qu'il daigne se dépêcher. D'un côté, je me dis que c'est pour cette raison que j'aime autant mon meilleur ami. Malgré toutes les disputes qui ont voulu nous séparer, notre relation n'a jamais vraiment changé.

Je dirais même que depuis le départ de Valentina, nous nous sommes rapprochés. En quelque sorte, ce moment tragique a su nous rendre plus fort. Et encore une fois, tout ça est grâce à Valentina.

Encore merci, Val'.

[...]

« Je te jure, j'ai vraiment que mon père est amoureux de toi.

- Mais Vic', non. Ce n'est pas parce qu'il m'aime bien qu'il est amoureux de moi.

- Il a quand même fait la tête quand je lui ai dit que tu ne viendrais pas aujourd'hui.

- C'est parce que je suis incroyable, ça.

- Fait attention à tes chevilles, mon amour, tu ne vas plus te sentir.»

J'éclate rapidement de rire, en secouant de nombreuses fois la tête. Il est vrai que son père semble bien m'aimer, puisqu'il peut me parler football. Je ne dis pas qu'avec Victoria, il ne peut pas, mais je pense que c'est différent pour lui.

Après tout, je le comprends. Si moi même, on m'avait dit que je pourrais sortir avec une supportrice de foot, je n'aurais jamais pu y croire. Pour moi, c'était tout simplement impossible. Parce que malheureusement, j'ai toujours eu la forte impression que tout le monde -sauf Valentina- en avait après mon argent. Mais ma copine a su me montrer que ce n'était pas le cas, et je lui fais plus que confiance. Pourquoi me trahirait-elle ?

« En plus, ils ont râlé parce qu'on partait en Italie sans eux.

- Mais je leur ai proposé de venir. En plus la maison est grande.

Seconde chance||P.GOù les histoires vivent. Découvrez maintenant