Chapitre 8

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[Maison MILTON, 20h, point de vue de Evana]

Cette journée est formidable, de surprise en surprise. J'ai commencé la journée en aidant ma mère à la librairie pour la finir avec mon frère et son meilleur pote. Comment dire que ça fait exactement cinq minutes que je galère à respirer tellement ces imbéciles me font rire. Bordel, j'ai toujours su qu'il me manquait quelqu'un et Carter était la pièce manquante de mon monde. Deux semaines que je l'ai rencontrée et j'ai l'impression qu'il est là depuis toujours. Ce soir, Carter et Matthew sont à la maison tandis que Cody et Ella sont partis faire je ne sais quoi. Ils m'ont dit que c'était pour Aiden, je suis pas sur que ce soit réellement pour lui mais laissons leurs le bénéfice du doute. Malgré la bonne journée que nous avons passée, une soirée en plus avec Matthew et Carter était trop leur demandés donc ils se sont incrustés chez les PETERS.
Maman ne devrait pas tarder, en attendant nous avons commander à manger. Des pizzas réclamées de la part de Matt puisque selon lui "après un effort incommensurable, le réconfort l'appelle". Et oui, pour monsieur, faire du shopping est un effort démesuré.
Ma mère est arrivée il n'y a même pas dix minutes qu'ils lui font en voir de toutes les couleurs.

- Les pizzas sont arrivées ! Tout le monde à table !

Les garçons arrivent presque en courant, affamés qu'ils sont ! Maman les suit, rigolant d'eux. Elle est au ange depuis que Carter passe la voir tous les deux jours à la librairie. Il lui a promis de venir aussi souvent qu'il peut avec ses cours. La plupart du temps toujours accompagnée de Matt. Il ne se sont pas trouvés pour rien, ces deux-là se complètent bien, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre.

- Bon sang, merci dieu pour ce festin qu'est la pizza ! Carter lève les bras au ciel en guise de remerciement.

- Remercie-moi connard, à ce que je sache ce n'est pas lui qui à commandé ses merveilles ! s'écrit Matt en tapant l'arrière du crâne du concerné.

Je m'étouffe de rire à cause du bruit strident que vient de sortir mon frère. Ces mecs me tueront à force de faire des conneries ! Et tout le repas, ça a été comme ça, des chamailleries, des chamailleries et encore des chamailleries. Ils ont même réussi à me mettre dans leurs conneries. Me voilà à chercher ses imbéciles dans la jardin car ils ont voulu jouer à un cache-cache ! Un cache-cache bordel ! Et le pire c'est qu'ils ont réussi à convaincre notre mère de jouer mais malheureusement pour elle, sa cachette était trop facile. Le placard à l'entrée.. Qui n'y aurait pas pensé ? Sérieux ? Carter n'est pas mieux, sous le lit de ma mère. Trop simple. Mais le dernier semble introuvable, j'ai cherché dans la maison, de fond en comble, personne ! Donc, j'opte dans le jardin, heureusement qu'il ne fait pas si froid en cette période. Derrière les arbres... personne... dans la cabane de jardin... personne... sous la table de jardin... personne...
Bordel mais où se cache-t-il ? Non, ne me dites pas que... ? Ce mec ne serait pas si fou ?
Je m'avance vers le seul endroit que je n'ai pas vérifié. La piscine. J'ouvre la porte de la piscine couverte et m'avance vers les chaises. Quand deux mains m'attrapent les épaules.

- Ahhhh ! Je me retourne et commence à frapper comme une débile la personne qui me tient. Il rigole à plein nez en voyant mes mouvements de défense.

Matthew. Bordel, j'ai eu vraiment peur.

- Oh putain Eva...rigole-t-il, c'est trop hilarant quand t'essaye de te défendre ! Je croise les bras et fronce les sourcils. Arrête de bouder, ça va te faire des rides. Puis t'es trop craquante avec ta petite tête là ! Il me pince les joues, comme une enfant. Ce mec est un idiot.

- Arrête ça idiot ! Je repousse ses mains en rigolant. Il saisit la mienne avant de me dire que nous devrions rejoindre ma mère et Carter.

Nous décidons de rejouer une partie. C'est donc ma mère qui nous cherchera. Les garçons partent en courant tandis que je cherche une cachette dans le salon, ne trouvant rien je décide de monter précipitamment dans ma chambre quand j'entends que ma mère en est presque à la fin de son compte à rebours.

Brother or notOù les histoires vivent. Découvrez maintenant