Chapitre 1

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Le réveil sonne,
Rien a cet instant ne me semble plus ennuyeux que cette sonnerie incessante et stridente que j'entends tout les matins.
Comme si ça en valait la peine.


Je m'en veux de ne pas avoir dormis, une culpabilité que je n'arrive pas a faire cesser de me ronger. Je le sais, je pourrais utiliser ce temps pour être en avance, ou même juste à l'heure, faire les choses correctement. A la place, comme chaque matins, je me retrouve dans un énième dilemme entre me lever, subir la journée ennuyeuse qui m'attends ajouter d'une dose d'angoisse grandissante chaque secondes ou rester sous la couette, flagellé d'avoir encore laisser mon manque de volonté et d'esprit combatif gagner. Au fond du lit, je me demande pourquoi.
Pourquoi tout semble si fade que rien ne me donne envie de sortir de mon lit, sachant que peut importe ou j'irai, personne ne m'attends, nul part, alors a quoi bon.

C'est seulement une fraction de secondes plus tard que la désapprobation accompagné du manque de fierté de mes parents me frappe dans une réflexion flagrante, ils ne payent sûrement pas un programme dans une école privée pour que un matin, encore, la direction les appels pour les prévenir de mon absence. L'année passé leur reviendrait en mémoire. Mon redoublement n'est un bon souvenir a ce remémorer pour personne.
Maman avait été compréhensive, elle gardait l'aspect motivant qu'elle avait toujours eu a mon égard malgré tout.
Papa lui, n'en touchait aucun mots, pas comme si je lui faisait honte, seulement comme si tout était ce qu'il devait être, rien d'anormal. En y refranchissant, je crois qu'a ses yeux, si les aliens ne venaient pas tout droit de l'espace chez lui pour lui annoncer que c'était la fin du monde, tout serai toujours « normal », a sa façon.
Ils avaient ce que j'aime croire être leur manières d'être la pour moi, s'efforçant de ne jamais m'incriminer pour mon manque cruel d'investissement, jamais parce qu'ils prônent l'amour et la bienveillance, au contraire, mes parents brillent par leur absence a la maison soulever par leurs investissement respectifs dans leurs carrières. Comme si l'acharnement au travail ét ait le seul but ultime de leurs vies. Maman ce retrouvait plus souvent a la maison, ce qui me laissait de temps en temps le droit a des histoires de bureau barbante, toujours les mêmes, qui la déchargeait et me donnait la sensation d'être existante, juste un peu, contrairement a papa ,qui lui, n'était vraiment jamais la.
La vie continuais malgré tout, je me fichais de plus en plus de leurs absences, j'ai appris a vivre avec moi même. Grace a eux, je me sais autonome et libre de choisir quand je sortir ou pas, ce que je mange ou encore le programme télé du soir. A la maison, c'était Mel qui me donnait l'amour que je ne recevais de personne, mon chien. Lui et moi passions des heures sur le canapé, jusqu'à nous endormir devant toute sortes de programmes du soir.

J'avais dans un espoir incertain de reconnaissance de leurs part, promis de me montrée plus assidue et faire d'avantage d'effort pour cette année. Une promesse que j'avais durement tenue l'intégralité du premier moi de rentrée scolaire, malheureusement en quelques semaines je me voyais déjà détachée de cette fausse routine et finissait par m'endormir pendant les longues heures de cours emportée par mes rêveries, parfois même simplement le sommeil.

Malgré tout cette matinée restait la même, comme toutes les autres avant elle. Le réveil continue de acquitter de sa tache, il l'a toujours fait, il le fera toujours.
Un filet de lumière traverse la pièce sombre et réchauffe mon visage. Je ferme les yeux, avec certitude, j'essaye d'y croire.
Aujourd'hui sera un jour meilleur.


Me lever n'était déjà pas une affaire facile mais m'habiller en est une autre. Je me contemple devant la glace grâce a la faible lumière qui éclaire la pièce, je mourrais d'envie de pouvoir enfiler à peu près n'importe quoi comme tout le monde et me trouver jolie, mais non. Rien ne me faisait me sentir présentable, et il fallait que mon école impose des uniformes.
Cette jupe plissé rouge en tartan m'arrivant juste au dessus du genoux me piquait de plus en plus les yeux a mesure que les jours passaient. C'est avec un large gilet noir couvre mes épaules dans l'espoir de dissimuler cette chemise que seule je trouve aussi horrible que la jupe. J'ai le sentiment de faire peur à voir.
D'une main hésitante, je touche mes cernes que je ferais mieux de couvrir pour avoir l'air moins épuisée que je ne le suis. Visualisant l'entier-té de mon visage, mes longs cheveux noirs tombent, en couvrant une partie, peut être devrais je changer de coupe de cheveux, je me mets à songer, peut être de couleur... je n'ai plus le temps.
Mon sac sur l'épaule, je descends les marches et arrive à la cuisine dans l'espoir d'attraper quelque chose a grignoter avant de partir.
Aucune surprise, je suis seule à la maison.
Un sachet en papier m'attend sur la table, mon déjeuner, accompagné d'un post-it ou il est griffonné :


Last DriveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant