Je me tenais debout, devant son corps sans vie.
Mon esprit rejouait sans cesse son dernier souffle et n'arrivait à accepter la réalité de son départ. Elle était partie. Elle m'avait laissé seul sans crier gare. Elle s'était jetée entre nous sans me prévenir, pensant que ce souvenir me serait moins douloureux que la mort.
Mais elle s'était trompée.
Ma mort aurait été moins douloureuse que le fait de devoir vivre sans elle.
Un immense trou noir s'empara de mon cœur. La réalité de sa mort remonta lentement jusqu'à mon cerveau, anesthésiant toute émotion sur son passage.
Elle était morte, et avec elle une partie de moi...
Une longue plainte m'échappa pour s'élever vers le ciel tandis que des larmes brûlantes dévalaient les écailles de mes joues. Je n'arrivais plus à dissiper la brume qui s'emparait de ma vue.
Mon corps ne répondait plus et mon esprit restait bloqué sur un seul mot.
Morte...
Morte !
Morte ?
Sa vie avait disparu avec toute ma joie, tous mes espoirs. Un long vent froid venant de mon âme s'empara de chaque parcelle de mon être. Seuls les endroits où le sang de ma sœur me maculait étaient encore chauds.
Elle est morte.
Et par ma faute.
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Mes mots déchirés
CasualeUne poignée de soirs d'été mes espoirs ont coulés, mes joies ont sombrées, mon esprit s'est éveillé et mes mots ont coulés. Voici ce qu'il est né de ces quelques soirs d'été. ⚠ Certains propos peuvent sembler durs... Mais j'espère que non !