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Meleğim


Alors maintenant que vous connaissez ma vie, vous comprenez que j'ai changer je suis plus comme avant et je me laisse plus faire. C'est fini ces jours là, maintenant on me critique plus on m'insulte plus. On dit juste que j'ai une fierté, un cœur de pierre et si tu me cherches tu me trouves.

Ca doit faire plusieurs mois là que j'ai pris la place d'Idriss, le travail je le fais proprement* si je peux dire ça comme ça, pas de problèmes et les histoires je les règlent avant qu'elles se rependent.

"Ne laisse personne te pisser à la gueule et si jamais quelqu'un ose le faire, tu lui met une balle entre les deux yeux sans aucune pitié"

"Pare ce que dans ce monde c'est ça la loi du plus fort"

Il était 23 heures, Aujourd'hui j'ai décidé descendre dans mon ancien quartier pour régler un petit problème, je marchais tranquillement avec Ali a mes cotés, Alors lui c'est un vrai, mon bras droit qui me connait le plus...qui connait ma vraie face on s'est rencontrés quelques années après qu' Idriss m'est ramené chez lui et depuis on a grandis ensemble, je le considère comme un frére pour moi.

On marchait tranquillement, je reçois un appel par apport a une affaire qui s'est pas fait comme il fallait donc je décide d'envoyer Ali régler le problème pendant que moi je marchais vers le bâtiment ou se regroupait des gars lorsque j'entends quelqu'un m'appeler par mon prénom.

"Zakaria"

Je me retourne et vois Badr. C'est un gars tranquille il a un travail normal, j'ai jamais eu d'histoires avec lui ni rien, mais bon! je m'arête donc et le fixe un sourcil arqué

- Je veux te demander un truc s'il te plait.

Il veut quoi lui encore, je vais m'assoir sur un banc et il vient a coté de moi.

- Crache le morceau j'ai a faire.

- Euh...J'ai besoin d'argent.

- Combien et pourquoi ?

- Je sais que tu dois bien gagner avec le travail que t'as et je te rendrai la somme dés que j'aurais finis.

- Parle.

- On veut commencer un petit projet avec un collègue et on doit donner chacun de son coté 10 mille euros.

10mille?! Pour moi c'était rien mais quand même vouloir commencer un projet avec 10mille euros avec un argent que t'a même pas en plus c'est jouer avec le feu.

- j'aurais deux mots a te dire le reste c'est a toi d'y penser, tu connaissais Anas ?

Il est devenu légèrement pale mais continue a me sourire, c'est drôle comment avec un prénom ils peuvent comprendre et rapidement en plus.

- Sa arrivera pas.

- Il avait dit la même chose pourtant, je t'aurais prévenu si jamais tu voudrai me la faire a l'envers, tu connais déjà le résultat.

- T'inquiète, Je passe quand prendre la tune? demain matin ?

- Nan ce soir j'ai des trucs a faire et je vais pas me réveiller tôt pour ta gueule.

Sur ce je me lève et m'avance vers mon ancien bloc, arrivé devant le bâtiment je me dirige vers la cave, il y'avait quelques gars entrain de faire des bails chelou avec leurs poudres mais pas celui que je cherchais, dommage, je me retourne monte les escaliers et vais vers la sortie du bâtiment je vois des gars adossés contre le mur et d'autres dans les escaliers j'ouvre la porte pour sortir quand j'entends :

- Il se sent trop supérieur alors que y'a quelques années il était dans la rue frére.

Cette phrase qu'il fallait pas. ça éveillait des choses en moi, des flashs, des souvenirs, des choses que je ne contrôlais pas.

Je détache ma main de la porte et me retourne doucement, un sourire au lèvres je le regardait

Amir...Amir...Amir

Lui et moi on peut pas se voir. Tout simplement pare ce qu'il était encore coincé dans le passé, il faisait parti des gens qui m'ont fais du mal auparavant et je pense qu'il accepte pas la réalité, le fait que je suis devenu ce que je suis aujourd'hui.

Je l'es jamais touché pour l'instant mais je sais que je vais pas tarder a le remettre a sa place lui.

Je sors mon arme qui se trouve comme toujours dans la poche intérieure de ma veste, et avance vers lui les gens autour de nous commencent a s'écarter.

- Répète ce que t'as dis.

- Non pas ici frére. Y'a trop de monde et tu vas avoir des problèmes. Dit un gars a coté de lui

- Tu sais très bien que c'est moi qui contrôle tous ici.

- Pense au familles juste.

Mais oui bien évidement la famille, qui a penser a moi et ma mére quand elle était vivante.

Personne .

Alors je fais pareil maintenant.

- Famille tu dis ? Dis je avec un sourire moqueur

Il réponds pas.

- Fais pas trop le fou avec moi Amir.

Il avait la haine dans les yeux on voit ça a des milliers de kilomètres, comment j'aime bien ce regard.

Aprés une quarantaine de minutes, j'arrive enfin devant la villa les lumières étaient allumés donc je suppose que Ali et Moaz sont rentrés, je met la voiture dans le garage et monte au salon Moaz était assit sur le canapé et regardait la télé a ses cotés Ali qui tapotait sur son téléphone.

Sa me faisait du bien de les voir comme ça sa comment dire ça me réchauffait le cœur de voir mes deux frères ensemble surtout après ce qui venait de se passer, sa me fais du bien de savoir qu'ils sont là présents.

Ah oui Moaz est un orphelin...Comme moi quoi, Idriss l'a trouver dans une maison il a dit qu'il était parti pour une affaire là-bas et qu'il a l'a trouver dans une chambre il devait avoir les 2ans mais rien de plus. Enfin bref c'est mes deux frères, mes gars sur et je suis capable de faire n'importe quoi pour eux.

Moaz remarque ma présence et se retourne vers moi.

- Sa fais combien de temps que t'es là ? viens t'assoir avec nous.

- Je viens d'arriver là, je vais monter dans la chambre je suis fatigué. dis-je

Ali se tourne vers moi et me regarde d'un air intrigué.

- Il s'est passer quoi ?

Il sent tous ce gars, rien lui échappe.

- Rien. dis je en marchant vers les escaliers

- Ah sa veut dire pas de soirée aujourd'hui ?

Il aime trop les soirées je dis pas que j'aime pas mais je suis pas accro au point de sortir tous les jours comme même après sa dépends de la soirée pare ce que y'a des soirées ou c'est une soirée. Un jeu. Un meurtre. Des vies qui basculent. D'autre ou c'est plutôt fun tous ça et entre nous je préfère la première.

- NON criai je depuis ma chambre.

Je l'entendais parler tout seul en bas.

Quand a moi, je me change et vais m'assoir au balcon Je sors une clope de mon paquet, puis l'allume avec mon briquet...Je sens la nicotine entrer dans mes poumons, j'avais presque oublié la sensation que ça faisait.

Les minutes passèrent rapidement.

Quelle longue journée...

Elle est a Moi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant