Des retrouvailles

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J'espère que Maître est impatient de me retrouver...

Cela va faire quelques temps que nous n'avons pas pu nous voir, j'en tremble d'impatience. Il fait déjà nuit quand j'arrive devant sa porte. Je marche fièrement jusqu'à celle-ci. La pluie coule doucement sur mon manteau. J'entre et je lui souris, mes yeux baissés montre ma total soumission. Je suis heureuse d'être là. Je n'enlève pas mon manteau, j'attends de recevoir ses ordres.

Maître m'entraîne dans la cuisine et ma fait m'asseoir. Il me tend une tasse de thé, mes mains gelées trouvent la tasse réconfortante. Il engage la conversation, nous discutons pendant plusieurs minutes. Je n'ai qu'une envie en tête, qu'il me touche. Mais le temps s'allonge...

Je pousse lentement ma tasser vers le bord de la table et la regarde tomber. La gifle qui suit vient rougir ma joue et me décoiffe.

- Petite chienne quel est ton safeword ?

- Vous le savez Maître...

- C'est certain, mais dis-le-moi. Je veux t'entendre.

- Satellite Maître. Mais vous vous dégonflerez avant que je ne le dise...

Maître me fixe d'un regard mauvais. Loin d'être intimidée, je lui rends son regard. Je dois prendre mon courage à deux mains pour ne pas commencer à trembler à l'idée des choses qui m'attendent. Il me saisit brutalement par les cheveux et commence à passer sa main doucement sous mon long manteau.

Je ne porte rien.

- Va te mettre à quatre pattes sur la table.

Je me décompose en regardant la table installée devant la baie vitrée, grande ouverte. J'hésite quelque secondes.. Quelque secondes de trop... Mon manteau finit par terre et je sursaute quand sa main s'abat dans un claquement sonore sur mes fesses. Il ne va pas attendre longtemps et mon hésitation lui déplaît. La douleur travers ma chair, elle est intense et brûlante, c'est un vrai plaisir.

Je me dirige vers la table et grimpe dessus, adoptant une position humiliante et révélatrice. Je me mets à quatre pattes, les bras allongés devant moi et le front posé sur la table. Je me sens honteuse mais impatiente.

Je sais que Maître s'affaire autour de moi. Une petite poussée au niveau de mon vagin me fait sentir qu'il chercher à faire entrer quelque chose en moi. Je ne sens pas ses mains, c'est une véritable torture. Je suis tellement trempée qu'il n'a pas besoin de forcer pour que je sente le jouet entrer en moi.

Il va s'asseoir en face de moi, je lève un sourcil interrogateur. Il sort son portable et une télécommande. Il commence à lire. Sa voix chaude et suave. Déjà trempée je pers carrément les pédales ; Les obscénités de la scène qu'il me raconte m'emmène loin. Le petit jouet s'active très vite. Maître, au fur et à mesure de l'histoire active le jouet, augmente ou descend sa puissance, il n'en faut pas beaucoup plus, il sait que sa voix est une chose qui me fait chavirer très rapidement.

Je n'ai toujours pas pu sentir ses mains, son corps proches du mien, je suis dans l'attente. De nombreux orgasmes sont sur le point d'arriver mais à chaque fois Maître stop le jouet entre mes jambes. Je suis en larmes, des semaines que j'attends son contact, des semaines que mon désir est présent à chaque instant.

Je pleure à chaud de larmes, Maître poursuit sa lecture, il insiste sur les passages où il touche mon corps. Mon corps commence à trembler... Je le supplie...

- Maître, je vous en supplie aidez-moi, vous m'êtes bien supérieur, mon comportement était indigne de vous. Je veux servir vos caprices et ne suis rien d'autres qu'objet utilisable pour votre plaisir. Maître... J'ai besoin de vous...

- Ouvre la bouche.

Le monde autour de moi est flou, mes larmes me piquent les yeux. J'obtempère rapidement, je sens qu'il me tire par les cheveux et je descends maladroitement de la table, le jouet s'active en moi, cela en devient presque douloureux tellement c'est bon.

Je finis à genoux contre un mur, je met automatiquement mes mains dans mon dos, ma langue pend toujours et de la bave commence à couler.

Je ne sens que trois choses, ma tête heurter doucement mais régulièrement le mur, la main de mon Maître empoignant mes cheveux et sa queue, allant au plus profond de ma gorge. Je me sens m'ouvrir petit à petit, le jouet atteint sa puissance maximal, je lutte pour pouvoir respirer, entre mes jambes et ma salive tout mon corps est recouvert de liquide.

Je tape sur le sol pour lui faire comprendre que je veux lui parler.

- Quoi ? Dit-il, excité au possible.

- Je vais jouir Maître... J'ai envie de jouir mais je ne l'ai pas méritée...

- Pour une fois que tu as des paroles sensées. Tu n'es pas une enfant donc tu vas te retenir... Tu ne vas pas jouir du week-end, ce n'est que le début... Je tenais beaucoup à cette tasse.

Ce ne fut que le début d'un long et intense week-end.  

Total dévotionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant