Mon corps est épuisé, mes yeux voient encore trouble, le plaisir vient à peine de me quitter ...
« La séance est finie ma petite soumise. »
Je ne peux par parler, trop de plaisir et de fatigue sont emmêlés. Place à ce moment que l'on oublie, pourtant l'aftercare est très important, rassurant, chaud, délibération, discussion ... Ce moment d'une extrême douceur venant de mon Maître est une récompense que je ne pourrais jamais abandonner. Cela renforce mon dévouement envers lui plus que tout autre chose...
Maître n'a pas utilisé d'équipement spécial aujourd'hui, mais la séance fut longue et rude. Mon corps garde la trace des insultes, me rappelant encore une fois ma position. Des traces de mains, de cravache et de paddle sur l'ensemble de mon corps et des morceaux de cire un peu partout qui s'accrochent à ma peau. Mon visage et ma poitrine dégouline encore du sperme que mon Maître m'a offert gracieusement.
Je suis essoufflée, j'arrive à peine à distinguer Maître qui s'active autour de moi.
« Tu as fait du très bon travail aujourd'hui, tu es splendide comme ça. Viens avec moi, tu mérites d'être au chaud. »
Je lève les bras pour qu'il m'aide à me relever, ses mains puissantes prennent fermement mes hanches et nous nous retrouvons tout proches l'un de l'autre. Je me blottis dans ses bras, mes jambes tremblent tellement que Maître est obligé de me soutenir. Il me laisse faire, il sait que j'en ai besoin. Maître veut mon bonheur, son but, me rendre heureuse et il sait très bien que cette simple emprise me fait un bien fou.
Je m'écarte doucement ne le lâchant pas, n'étant pas certaine de mes jambes.
« Je vais m'occuper de toi. »
La douceur dans ses mots me fait chavirer, j'hoche la tête et il m'emmène dans la salle de bain. Un bain tiède est coulé, musique douce et une lumière tamisée. Il pense vraiment à tout, mes yeux ne peuvent pas faire face à une lumière trop vive. La musique m'aide à me détendre ainsi que la chaleur.
Je suis surprise de voir Maître monter dans la baignoire. Il m'aide à enjamber le rebord et à m'asseoir doucement. Il s'assoit à son tour et m'amène entre ses jambes. Je colle mon dos à son torse chaud et pause ma tête sur un de ses omoplates.
L'eau aide à détendre mes muscles engourdis. Maître masse toutes les zones de mon corps qu'il peut atteindre. Je me laisse bercer par ce moment apaisant. Ses mains appuient sur mes muscles endoloris, chasse les dernières traces de cire. Je sens bientôt la douce odeur du savon qui parcourt tout mon corps, doucement, j'ai l'impression que Maître veut apprendre chaque partie de mon corps. L'eau dans mes cheveux puis le shampooing sont faits avec précaution. Ayant deux cicatrices sur le crâne, je n'aime pas qu'on me le touche ... Avec délicatesse, Maître s'emploie à me laver les cheveux, ses mains n'hésitent pas à descendre dans mon cou, à masser mes tempes.
« Ton corps est un vrai délice, je le savoure à chaque fois, me l'offrir comme tu le fais me remplit de plaisir. »
Maître m'abreuve de paroles réconfortantes pendant tout le processus. Il me rince délicatement m'aide à sortir du bain et me fait m'asseoir sur un tabouret. Il s'empare d'une douce serviette chaude et sèche mon corps. Il ne veut pas que j'attrape froid, je tombe malade tellement facilement ...
Mon corps est totalement détendu, le sommeil commence à me prendre, mais Maître ne veut pas que j'aille rejoindre Morphée tout de suite. Car en m'installant dans le lit, je vois un grand verre d'eau et divers gâteaux. Ma joie est à son comble, je me retourne vers lui, un grand sourire aux lèvres. Son regard est pétillant, je vois que je suis belle, que je lui plais, qu'il est fier. Il m'embrasse doucement.
« Mange et après viens dans mes bras ! »
Je bois, je ne m'étais pas rendu compte que j'avais aussi soif. Je bave littéralement sur la nourriture que je déguste. Je suis repue, détendue et je vois mon Maître me tendre ses bras, le monde en cet instant ne peut pas être plus parfait. Je me blottis au creux de ses bras, ma tête dans son cou.
« As-tu apprécié la séance ? Est-ce que tu as des choses que tu aurais aimées en plus ou qui pourraient être revue ? »
Je n'ai pas le temps d'entendre la fin de ses questions. Je me suis déjà endormie dans ses bras réconfortants et chaud. La discussion devra attendre, mais je sais que vous serez toujours là à mon réveil Maître.
