Une punition difficile à encaisser

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Je vais arriver en retard, encore une fois ... Je n'ai pas la bonne tenue, encore une fois ...

Cette semaine n'avait pas bien démarré et elle ne finirait pas bien non plus. Je toque avec appréhension à la porte sous la pluie battante. Je suis trempée jusqu'aux eaux, mais je sais bien que mon état n'a pas beaucoup d'importance, je n'ai pas respecté les règles, il n'y aura pas de clémence pour moi.

La porte s'ouvre, j'ai les yeux baissés, je n'entre pas, j'attends que l'on m'y autorise, je ne dis aucun mot. Je sens sa main relevée mon menton, il est si beau, il est prêt cela se voit. Je fais tache dans le décor. Je ne veux pas regarder ça ... Ma propre humiliation dans les yeux de mon Maître, je n'ai pas le temps d'esquisser un mouvement qu'il a déjà pris ma mâchoire en main et me force à me mettre à genoux. Dehors, sous la pluie devant sa porte, pour que tout le monde voie cette déchéance ... Mes larmes se mêlent à la pluie, il me baisse la tête, je sais que je dois attendre. Je sais que je l'ai déçu.

J'attends 5 minutes, 10, puis 15 et enfin 20 minutes dans ma tête cela fait des heures, mais vingt minutes dans le froid et sous la pluie, je suis congelée. Les lèvres bleues et je ne sent plus mes mains, ni mes pieds, mes habits ne me servent plus à rien. L'eau a atteint ma peau et la glace. Je suis enfin autorisée à me relever, une bassine est devant moi, il m'attend avec une serviette à la main. Je m'avance, mais son air sombre me fait reculer.

« Déshabille-toi là où tu es, tu ne vas pas en plus tout salir ... »

Me déshabiller dehors ce n'est pas la première fois, mais pas comme ça. Pas avec un aussi grand risque ... Le froid ne me laisse de toute façon pas le choix à ma raison et je sais instinctivement à quoi sert la panière. Je dépose mes affaires une à une dedans jusqu'à me retrouver en sous-vêtements devant sa porte. Je le regarde pour savoir si ce que je pense est la bonne conduite.

« Continue, tu es presque. »

J'enlève mes sous-vêtements et me retrouve nue dans la rue, je me met à genoux mains sur les jambes.

« Maître, je suis une très mauvaise soumise. Je ne sais même pas si je mérite encore de vous appeler comme ça. Faites de moi ce que vous voulez, mais par pitié laisser moie entrer à l'intérieur. »

Je grelotte, je frisonne, je sais que quoi que je dise, ce sera à son bon vouloir. Au bout d'une ou deux minutes, je sens une main sur ma joue glacée. Elle est si chaude, même brûlante, je pose ma tête sur cette main salvatrice et regarde l'homme que je chéris le plus au monde. Il me tend la main, m'aide à me remettre sur mes jambes et à rentrer. La porte se referme et une serviette douce m'englobe. Je sens que l'on m'essuie, je regarde, mon Maître m'essuie.

« Maître vous n'avez pas à faire ... »

Il me coupe la parole sévèrement.

« Tais-toi. Tu as déjà fait assez de bêtises comme ça et tu veux en plus remettre ma conduite en cause. Avant que je ne m'énerve, vraiment ferme la pour le reste de la soirée, je ne veux plus un son de ta part... »

Je baisse mes yeux, ferme ma bouche et laisse mon Maître opérer. J'essaie de faire les choses bien, mais tout part de travers, il a sûrement raison, mieux vaut que je me taise. J'ai déjà assez causé d'ennuis. Encore gelée, il m'entraîne à sa suite, en plein milieu du salon les lumières sont tamisées et je me retrouve à quatre pattes au milieu de la pièce. Une corde à la cheville gauche, une autre à la cheville droite, je ne peux plus bouger les jambes comme je veux. Une corde autour des poignées, je ne peux plus m'échapper ...

« Tu sais que cela va continuer et pendant encore longtemps, tu as beaucoup de choses à te faire pardonner ... », me dit-il au creux de l'oreille.

Mentalement, je le sais, je ne sais pas si mon corps y est prêt lui. Je n'ai pas le temps de réfléchir plus longtemps que je sens quelque chose de brûlant couler sur mon dos glacé. La morsure entre les différentes chaleurs et insoutenables. Je hurle et aussitôt le crie sortie de ma bouche une gifle s'abat sur ma joue.

« Je t'ai dit de te taire. Tu la boucles sale chienne, pas un son sinon ta liste va s'allonger et s'aggraver. »

Je me mords les lèvres, les larmes sont déjà présentes et le petit jeux continue, chaque coulure est affreusement douloureuse. Mes ongles rentrent dans mes paumes et y laisse des griffures tachetées de sang. Je pleure à chaud de larmes. Soudain, je sens une nouvelle sensation entre mes jambes, je n'y vois rien entre les pleur et la lumière peu présente dans la pièce. Ça vibre, mon corps brûlant à enfin une chaleur réconfortante qui se promène dans mon bas-ventre !

J'entends mon Maître se déshabiller, il se penche sur moi de son corps chaud et me dit « Tu n'as pas le droit de jouir, tu encaisses comme la bonne garce que tu es. »

Je sens sa queue pousser à l'entrée de mon cul. Je sers les dents et essaie de me détendre au maximum, le petit joujou sur mon clitoris m'y aide bien. Je me rends compte que la queue de mon Maître rentre sans trop de soucis, il fait bien de me faire doigter le cul à chaque fois que je vais à la douche. Il rentre jusqu'à ce que je sente son bas-ventre toucher mes fesses. J'ai envie de gémir tellement, c'est bon.

Il ne me laisse pas le temps de m'habituer à chaque taille qu'il commence déjà à me bourriner, ce qui fait bouger le sextoy encore plus sur mon clitoris. Ses mains passent sur mon dos où je me rend compte que le liquide de tout à l'heure était de la cire. Elle part au contact de sa main. Des fessées retentissantes s'abattent sur mon cul. Décollant la cire d'un coup me faisant mal par la même occasion. Cela ne s'arrête pas, mon corps brûlant maintenant, a de plus en plus de mal à se contenir. Je respire fort tellement la sensation est douloureuse et agréable. Il prend à deux mains ma poitrine et s'en sert pour enfoncer ses coups de butoirs. Je suis au bord de l'orgasme, je tape deux fois de la main sur le plancher.

« Tu veux jouir ma salope ? Tu sais que tu n'as pas le droit, alors retiens toi ... »

Les larmes coulent sur mes joues, il accentue les vibrations du sextoy et recommence à jouet avec mon cul ne m'épargnant rien. Je suis à bout de souffle, je retiens l'orgasme de toutes mes forces. Je le sens sortir et passer devant mes yeux.

« Regarde-moi et regarde ce que tu gâches. »

Je le regarde et un jet de sperme tombe par terre loin pour que je puisse l'atteindre. Ça me rend dingue, un si précieux liquide gâché. Maître retourne derrière moi et éteins le jouer, passe deux doigts à l'intérieur de ma chatte ce qui me fait gémir de surprise. Mon corps tremble totalement de désir, il ne va pas me laisser comme ça ? Si.

« Je vais prendre ma douche, tu ne bouges pas, tu restes comme ça, je n'en ai pas fini avec toi ... »

Effectivement, la nuit fut une longue torture...  

Total dévotionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant