Ma tête commence à être lourde... Plus de deux heures que je me concentre sur mes cours, ce devoir me prend la tête. J'aimerais le finir ce soir pour m'en débarrasser mais les infos dansent devant mes yeux. Même la musique dans mes oreilles ne m'apaise plus. Je commence à me tortiller sur ma chaise, mon cou est tellement crispé.
Subitement je sens des mains dans ma nuque, je sursaute et enlève subitement mon casque.
« J'ai eu peur ! »
« Tu as bientôt fini ? », dis Maître avec un petit sourire satisfait.
« Presque mais je ne suis plus bonne à rien, je commence à perdre patience... ».
Je soupire en sentant ses mains masser doucement ma nuque. Je ferme les yeux pour savourer ce contact. Je me détend petit à petit.
« Merci... », lui dis-je en lui souriant, toujours les yeux.
« Ne me remercie pas trop vite. », je sens ses mains descendre le long des mes clavicules et aller taquiner mon décolleté.
« Si tu veux que je poursuive continue... Si tu t'arrêtes je m'arrête, tu as intérêt à finir vite si tu veux que te rende incapable de marcher... ».
« Oui Maître, je vous le promet... Je vous en prie continuer, servez-vous de moi... ».
J'ouvre mes yeux et me concentre sur mon ordinateur, je suis soudainement très lucide, je veux finir au plus vite, je veux ne plus réussir à me relever.
Je recommence à rédiger mon devoir avec les informations que je trouve. Mais je sens que ce ne sera pas aussi simple que ça. Les mains de mon Maître commencent à descendre le long de ma poitrine par effleurement, il ne touche pas ma peau mais mon corps est déjà chaud rien qu'à ce geste insignifiant. J'essaie de faire abstraction de ses légères caresses. Mais Maître en a décidé autrement, je sens ses dents venir mordre mon épaule et sa langue remonter le long de ma gorge. De petites morsures plus ou moins forte viennent électriser mon corps. C'est un de mes points faible, mon cou est très sensible... Je ne peux pas m'empêcher d'arrêter d'écrire, mon cerveau trop concentré sur ce délice. Je suis vite rappeler à la réalité quand je sens une vive morsure dans mon cou. Je pousse un léger crie de surprise.
« Je t'avais prévenu, tu t'arrêtes tu en subi les conséquences... ».
Je refixe mes yeux sur l'écran bien décidé à faire abstraction de tout ce que Maître me fera le temps que je termine ce foutu devoir. Les touches de l'ordinateur commencent à cliqueter férocement.
Je sens mon Maître s'éloigner de moi, c'est fou comme sa chaleur est rassurante. Un frisson me parcours, son corps me manque déjà. Mais la tâche est plus facile en ne le sentant pas proche de moi. Je me concentre plus facilement sur ma tâche et poursuis mes recherches.
Je sens à nouveau ses mains autour de ma gorge, il la serra légèrement, ce geste pourrait me faire perdre mes moyens mais je ne veux pas le décevoir, je reste concentré.
Ses mains viennent ramener mes cheveux et je le sens les tirer pour les ramener en arrière. Je comprends vite qu'il est entrain de me faire une queue de cheval. Il sert bien fort et test la solidité de son œuvre, je reste concentré et continuer de pianoter sur mon clavier.
Une sensation de douceur et de fraîcheur se présente autour de mon cou, je n'ose pas baisser les yeux mais je me doute que c'est mon collier. J'apprécie quand il me le met, qu'il marque mon appartenance, qu'il prenne possession de ce qui lui appartient et qu'il montre que je suis sienne.
« Ouvre la bouche. », me glisse-t-il à l'oreille.
J'ouvre la bouche et un gagball vient vite se glisser entre mes lèvres. Mon dieu, je sais que ce n'est que le début, je vais déguster, il faut vraiment que je termine rapidement. Je dois ressembler à une étudiante qui veut chauffer son professeure, mes lunettes ne doivent pas arranger cette situation.
