𝔄𝔫𝔤𝔢𝔩 {VMin}

Chapitre 🤍 13

Jungkook : Bon, j’y vais…
Hoseok : Hein ? Ou ça ?
Jungkook : Voir Jimin.
Jin : Kook…
Jungkook : Il faut qu’on parle. J’ai été vraiment horrible… Si Tae est ici, alors je veux qu’on profite de parler tous les deux.
Taehyung : Sauf s’il est encore sortit.
Jungkook : Je verrai bien… Si Junghwan passe, vous lui dirait que je suis chez lui ?
Namjoon : Ça marche…

Le brun prit sa veste et son téléphone, s’en allant donc de la résidence, pour se rendre dans celle de son ami. Après à peine dix petites minutes, il vint à y arriver. Il y vit alors la voiture de Junghwan, garée devant. Il s’y approcha, curieux, avant de sentir le moteur encore un peu chaud, signe qu’il venait d’arriver.
Intrigué, Jungkook s’approcha de la porte, entrant discrètement.

Il n’aimait pas ça du tout. Qu’est-ce que Junghwan fichait ici, avec Jimin ? Quand Taehyung n’était pas là ? Qu’est-ce qu’ils fichaient tous les deux ?
C’était pour ça qu’il ne lui répondait pas. Ils étaient ex, tous les deux. Même s’il avait confiance, sa crainte restait là. Elle n’était jamais partie depuis qu’il le savait. Alors s’il devait les surprendre pour en avoir le cœur net, autant le faire. Il sera ainsi fixé.

Mais, alors qu’il s’attendait à justement les prendre sur le fait d’un moment peut-être amoureux, ce fut une toute autre scène qu’il vit dans le salon. Caché, celui-ci les regarda. Jimin était debout, face à Junghwan. Et celui-ci était de dos, il ne voyait donc pas son visage. Mais il vit celui du roux, qui semblait énervé.

Jimin : Tu t’es bien foutu de moi, avoue-le…
Junghwan : J’avoue que le jeu était amusant. J’aurai aimé qu’il dure plus longtemps.
Jimin : Pour faire quoi de plus ? Tu m’as déjà tout détruis. La relation avec mes amis, mon cocon, et même mon couple. Tu comptes briser quoi de plus ?
Junghwan : Peut-être tes amis directement.
Jimin : N’essaie même pas de les… !!

Le brun vint à saisir sa gorge, le faisant grimacer.

Junghwan : Je t’ai déjà dit de ne pas lever le ton comme ça avec moi.
Jimin : …
Jungwhan : Je te l’ai dit, Jimin. Je vais tout te détruire. Et tu sais ce qu’il faut que tu fasses pour éviter ça.

Jimin serra les dents. Toujours caché, le brun regardait la scène, pétrifié, sous le choc. Cette scène, ce comportement… Il ne reconnaissait pas le Junghwan qu’il fréquentait.
C’est alors que le regard du roux croisa le sien, une courte seconde. Jungkook se figea. Et, alors que le brun allait tourner son visage, le roux attrapa son visage, venant l’embrasser. Jungkook ne fit rien, sentant juste son cœur se serrer.

Le roux décolla alors ses lèvres, sous le regard surpris de Jungwhan, à qui ce baiser ne déplu pas.

Junghwan : Pourquoi ce baiser soudain ?
Jimin : Pour voir si tes lèvres avaient encore le gout de celles que j’ai connues…
Junghwan : Et alors… ?
Jimin : Elles sont… Immondes.

Le regard du brun s’assombrit, et il vint à lui asséner un coup au visage. Jimin ne bougea pas, grimaçant.

Junghwan : Continue de jouer à la résistance avec moi, Jimin. Tu as vraiment hâte que j’arrive au point de détruire tes amis.
Jimin : Tu as toujours été un monstre, Junghwan. Tu n’as jamais eu de cœur. Tu ne sais pas aimer les gens, tu sais juste les posséder. Tu ‘as fait énormément de mal, c’est pour ça que je t’ai quitté. Mais tu es revenu à la charge ! Et tu vas détruire Jungkook aussi? Lui qui t’aimait tant. Tu l’as utilisé pour te rapprocher de moi. C’était dans ce seul but !
Jungwhan : Qui a très bien marché. La seule chose que je n’avais pas prévu, c’était cet accident. Mais au final ça m’a bien aidé. Mais… Même avec ta mémoire perdue, tu restas tellement accroché à ton merdeux de copain.
Jimin : Je ne t’aime plus, Junghwan. Mets-toi ça dans le crâne. Je t’ai fais venir dans le seul but de te dire que tu n’as pus besoin de jouer le gentils avec moi et à essayer de me faire croire des choses, car je me souviens de tout.
Junghwan : Même de tout ce que tes amis ont fait aussi ? Les accusations, ne pas te croire ? Leur abandon ?
Jimin : … Oui… T-Tout… Tout ça, que tu as provoqué. Et félicitation, tu as réussi. Tes mensonges, tes plans, tes pièges, et cette marque dans le cou que tu m’as fait toi-même… Cela qui a été la chose de trop… Tu as tout réussi…