Chapitre 48 🌺

48 1 7
                                    

Salam ça va ?
Moi oui Al Hamdoulilah
Bonne lecture mes pépites 🌺
N'oubliez pas de votez et de commentez .
Préparez les mouchoirs ..

Préparez les mouchoirs

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


————————————————

Idriss: Je vais te rendre heureuse Safiya, tu vas enfin savoir ce que sais le bonheur

Je souris, le reflet de la lune sur ses grands yeux noirs me regardant avec tant d'amour me donne déjà un aperçu de ce que l'on appelle « bonheur ».

Moi:Jsuis déjà heureuse avec toi Idriss, tu sais juste ce qu'il me manque

Il me fait un sourire triste .

Idriss:Je sais, mais bientôt t'inquiète

Moi: J'espère

Idriss: Allez va dormir, on aura besoin de force pour les prochains jours

Il me fait un bisous sur le front et il part, je ne sais où .
Moi, je reste quelques minutes à regarder dans le vide . Je repense à ma vie, comment j'en suis arrivé là et comment j'ai évolué, dans mes paroles et dans mes actes ainsi que dans mes fréquentations .
J'ai dû perde une mère, une sœur, un frère et un nombre incalculable d'amies pour enfin être celle que je suis aujourd'hui .

Certes, je ne suis pas la meilleure ni religieusement ni même socialement mais je suis moi, la vraie moi , celle que j'ai quelque part toujours voulus être, celle que j'essayée de cacher .

Une grande femme amoureuse de l'amour, qui arrive à aimer et à être aimer par un homme .
Une femme sur d'elle, qui ne se cache plus derrière des paroles mais qui passe directement à l'acte .
Une femme mature, une femme forte qui sait se relever malgré toutes ses peines et ses souffrances, une femme qui finalement arrive enfin à se comprendre.

Ma plus grande peur est d'être comme mes parents, monstrueux, avides de pouvoirs, méchants, matérialistes et profiteurs .
Autrefois je voulais être comme eux, ou plutôt comme mon père car j'ignorai tout de ma mère mais avec du recul je pense que je leurs ressemble déjà, peut être trop, sûrement,trop .
Si on m'avait dit que je vivrai ça, je n'y aurais jamais cru .

Je sens des larmes coulaient, de la tristesse ?
Non, de la nostalgie.
Elle vient et me tourmente, chaque jours quand je suis seule, les souvenirs d'une vie avec une famille aimante remonte à longtemps .
Une vie avec tout le monde finalement, mais peut être que c'est un mal pour un bien qu'ils ne restent plus que nous pour représenter notre famille, notre amour fraternel, je mentirais si je disais que je ne pleure pas pour Sofia et Samir, mais je pleure moins qu'avant car il me reste Safir .
Parfois, je me demande comment aurait réagit Samir en apprenant mon mariage avec Idriss, j'imagine sa tête, son regard de dégoût et ses propos blessant mais je sais qu'il aurait finit par accepter, parce qu'au fond, il ne voulait que mon bien .
J'imagine aussi la tête de Sofia, la Sofia d'avant bien sûr, j'imagine son regard pétillant et sa voix enjouée me disant, « Je savais que vous finiriez ensemble, je te l'avais dis » c'est vrai, elle me l'avait dit .
Je l'avais tuer, alors ses mots.. je ne les entendrai jamais. Sa tenue qu'elle me détaillée sans cesse pour assister à mon mariage, je ne la verrai pas dedans, ou bien même sa robe de mariée qu'elle dessinait chaque soir pour l'améliorer encore et encore, je ne la verrai pas dedans non plus , elle avait tout prévu mais par ma faute, elle n'aura rien vécu .
La haine détruit, les blessures restent et la tristesse on vit avec .
La vengeance n'est jamais bien, la haine est maintenant ma hantise .
Ce sentiment que j'aimais temps, me croyant forte en étant haineuse .
Je me rends compte que c'était ridicule de penser que la haine était la meilleure chose et qu'il fallait absolument vivre avec pour survive dans cette vie .

« Si on me l'avait dit je n'y aurais jamais cru »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant