Chapitre 38 🌺

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Salam ça va ?
Moi oui Al Hamdoulilah

Bonne lecture mes pépites 🌺
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Je me suis relevée car j'étais assise par terre dans ma salle de bain . Je pris la trousse de secours et je commençais à me soigner. C'était cette trousse qui m'avait rapprochait d'Idriss, c'était grâce à elle qu'on s'était embrassé et c'était maintenant elle qui soignait mes blessures.

Quand je finis, je partis dormir dans la chambre, cette fois depuis longtemps je ne pleurai pas.
Ni dans les bras de Safir ni dans mon lit.
Mes larmes coulaient déjà trop pour les hommes .

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Une semaine passa, personne n'était venu à l'appart, j'étais donc seule. Je venais de commencer le travail.

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Je vous passe deux autres mois, je n'avais aucunes nouvelles de mes frères et mon père, je ne sortais seulement que pour aller au travail et pour faire les courses. Avec Farah, on s'était un peu éloignées, car elle aussi travaillait mais à l'opposé de moi. J'avais décidé de travailler dans un autre secteur pour réunir plus d'argent rapidement, et en deux mois j'avais la somme qu'il me fallait.
J'avais trouvé un petit studio dans une ville à 45min de chez moi.

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Je préparai mes cartons, je partais pour de bon j'avais mal au cœur, cette endroit rempli de souvenirs avec ma mère, mes frères et sœurs . J'étais encore sous le choc après un an des révélations de ma mère le jour où elle est morte. J'étais dans la chambre de mes parents, je pris le parfum que ma mère avait laissé et je pris aussi celui de mon père. Je pris un teeshirt à Safir et je lui laissa un mot :
« Je prend ton tee-shirt pour me rappeler que t'étais le seul qui était là pour moi, te quiero hermano, prend soin de toi et de Farah, traite la comme une reine, elle le mérite. »

Je ne laissa pas de mot à mon père, il n'en méritait pas. Je monta à l'appartement de Samir, j'avais le double des clefs et je savais qu'il n'était pas là alors je pris un jogging à lui et je lui laissa un mot :

« Tu n'as pas toujours été là pour moi et tu étais très distant avec moi, mais j'ai vu qu'Amina t'avais changé, et que tu étais plus proche de moi maintenant, te quiero hermano, prend soin de toi et d'Amina. »

Je pleurais silencieusement et déposa mon double de ses clefs à côté du mot. Je suis partie chez Idriss pour dire au revoir à sa maman. Je toque et elle m'ouvre, les larmes aux yeux.

Moi: Salam tata..

Elle: C'est l'heure? Tu pars?

Moi: Oui tata

Je la pris dans mes bras, je pleurais comme une petite fille, je l'aimais comme ma mère. Elle me fait entrer pour que je puisse dire au revoir à Marwa. Sarah n'était pas là et je pars dans la chambre d'Idriss. L'odeur, son odeur, je l'avais oublié, je regardais une dernière fois sa chambre. Je n'ai rien pris, il fallait que j'avance dans ma vie et que j'arrête d'être triste pour un homme qui me faisait pleurer sans cesse.
Je retira la bague en pleurant et je la déposa sur sa table de chevet, avec un petit mot :
« Tu n'as pas tenu ta promesse, je t'ai attendu un an, j'ai pleuré bien plus que tu ne le penses, mais maintenant je dois avancer sans toi, je t'aimais, je t'aime, mais je ne t'aimerai plus, au revoir Cabrón. »

Je fais un dernier câlin à tata et Marwa et je repars chez moi. Je pris tout mes cartons, et je les ai donnés aux déménageurs, puis je remonta chez moi pour la dernière fois. J'ai ressenti un vide dans mon cœur, une forte nostalgie. Ces bâtiments m'avaient vu grandir, les gens qui y habitaient aussi, c'est ici que j'ai eu mes premières fois. C'est ici que tout a commencé et c'est ici que tout s'arrête.

« Si on me l'avait dit je n'y aurais jamais cru »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant