Chapitre 28 🌺

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Salam 💚
Ça va ?
Moi oui Al hamdoulilah.
Allez je vous laisse .

Bonne lecture 💚
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Et ils partent,on a même pas eu le temps de dire quelques choses qu'ils sont montés en haut rejoindre mon père,j'imagine .

Je me suis assise par terre,la tête dans mes pensées.Idriss ne parlait pas et moi non plus . Je me demandais pourquoi et comment on en était arrivé là . Je me demandais aussi si mon père ce sentait coupable ou si il s'en foutait . Le connaissant sa devait lui faire ni chaud ni froid .

Petit à petit je me rappelais toutes les fois où mon père et les garçons partaient en « activités père-fils » et toutes les fois où leurs « activités » se prolonger et durés des jours et des jours .Toutes les fois où quand ils rentraient, ils restaient avec des grosses vestes même sous 40 degrés toutes les fois où ils paraissaient tellement fatigués . Toutes les fois où ils grimaçaient quand on leurs faisait des câlins .

Je comprenais que mes frères avaient vécus des choses horribles pendant que nous,ma sœur et moi pensions juste que notre père ne nous aimer pas alors qu'en faites, il détruisait juste ses fils . Ce que je ne comprenais pas en revanche c'est pourquoi? Pourquoi on vivait dans un HLM, dans une cité, dans une ville pourrie et pourquoi des fois on ne pouvait pas avoir 3 repas par jours et qu'on préférait dormir plutôt qu'avoir faim . Alors qu'on avait les moyens . Pourquoi nous faire autant souffrir ? Toutes les pièces du puzzle commençait à s'emboiter les unes avec les autres.

Sans m'en rendre compte les larmes coulaient . Je me relevais, déterminais,je voulais des réponses à toutes ses questions . Je sentais que je bouillonnais, mon cœur battait vite, trop vite , ma tête tournais mais je montais quand même les escaliers en courant.

Idriss:TU VA OÙ ?

Il crie mon prénom et me suit.

...........

J'ouvris la porte du bureau de mon père, il était entrain de parler avec les médecins. Mais avec toute ma haine, je ne pouvais pas attendre qu'ils finissent alors j'ai commençais mon monologue .

(Ne parlait pas comme ça à vos parents)

Moi:Je te DETESTE tu pense être un bon père ? T'es qu'une grosse merde tu détruis la vie de toutes les personnes qui t'entourent j'aurais voulus que ce soit toi qui soit entre la vie et la mort et pas Safir tu devrai mourir pour tout ce que tu fais subir au gens

Mon père:¿Cómo le hablas a tu padre ?
(Comment tu parles à ton père ?)

Je m'approchais de lui et dans un élan de haine, je sortis mon arme et le braqua, cette arme que j'avais eu tant de mal à tenir je la pointée maintenant sur mon père .

Lui:Tu pense que j'ai peur de toi ? Tire moi dessus et on verra ce qu'il va t'arriver

Moi:POURQUOI ? POURQUOI T'ES OBLIGÉ DE TOUT DÉTRUIRE ? T'AURAIS DÛ MOURIR T'AURAIS DÛ MOURIR DEPUIS LONGTEMPS TU MÉRITE LA MORT COMMENT TU PEUX FAIRE ÇA À TES PROPRES ENFANTS À TA CHAIR, À TON SANG ? QU'EST-CE QUE TU LEURS A FAIS VIVRE QU'ON SAIT PAS HEIN ? A QUEL ÂGE TU LES AS RAMENÉS DANS CE VICE ? HEIN ? À QUEL ÂGE ? POURQUOI TU NOUS A FAIT GALÉRER PENDANT AUTANT DE TEMPS ? POURQUOI TU NOUS A FAT CROIRE QU'ON ÉTAIT PAUVRE ? ALORS QUE T'ES UN PUTAIN DE MILLIONAIRE - ?

Lui:Alors déjà je suis pas millionnaire je suis milliardaire

Moi:JE TE DÉTESTE JE TE HAIS J'AURAIS PRÉFÉRAIS NE JAMAIS AVOIR DE PÈRE QUE D'EN AVOIR UN COMME TOI

« Si on me l'avait dit je n'y aurais jamais cru »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant