Les histoires commencent toujours par une cinématique avec de l'action, un personnage principal avec une mentalité de fer cherchant à lutter contre ses démons. Une histoire d'amour, de rivalité, de passion... c'est l'histoire que j'ai toujours rêvé de vivre au-delà de ma piètre vie. Or, l'histoire que je vais vous raconter n'est pas aussi cliché que ces histoires de dark romance. Enfin, ce sera
à vous d'en décider.Australie, Sydney, 8 heures :
Le soleil se lève à Sydney, un nouveau cycle de vie commence.
Malheureusement, mes rêves d'une vie meilleure tombaient encore une fois à l'eau, la réalité me rattrapait toujours. J'étais encore une fois perdu dans ce monde cruel et sans pitié. La porte de ma chambre claqua fortement, laissant apparaître mon beau-père. Un air furieux se dégageait de lui, ses yeux si froids, dépourvus de toute gentillesse, se plongèrent dans les miens. Rien de nouveau, il ne
m'a jamais aimé de toute façon. Il est la source de tout mon malheur tout simplement car il a tué ma famille. Oui, il les a tués sous mes yeux pour son plaisir personnel, je suppose. Car
tuer une famille ne lui suffisait pas, il a dû garder la petite fille innocente pour la traumatiser. La tuer
mentalement. Aujourd'hui encore, je ne peux que me soumettre à ses ordres comme un objet.
— "Y a-t-il un problème ?" demandai-je à voix basse.
— "QUI T'A DONNÉ LA PERMISSION D'OUVRIR LA BOUCHE, SALE GARCE ?"
Il continua de crier, si fort que mes oreilles sifflaient. Il agrippa fortement mes cheveux, me levant de force du lit. Une fois debout, il me donna un coup dans le ventre puis dans les
côtes... il me frappait partout. Je me recroquevillai sur moi-même à même le sol pendant qu'il me battait avec une telle rage. L'abus d'alcool était une routine pour lui, il se défoulait sur tout, enfin il préférait déballer ses nerfs sur moi. Bien sûr. "l'alcool est dangereux" c'est ce que me répétait ma mère quand elle était encore vivante. Une part de moi voulait voir cette ordure payer pour ses péchés, mais l'autre part rattrapait toujours la première par peur des représailles. Encore une fois, je me laissais faire.
J'ai besoin d'aide.Mon beau-père, une fois rassasié, retourna dans le salon me laissant seul sur le sol en sang. N'ayant personne pour me soigner, je partis dans la salle de bain où je trouvai une trousse de secours, la même qui m'aidait chaque matin à cacher ces blessures présentes sur l'entièreté
de mon corps. La simple pensée d'être piégé avec un meurtrier me rongeait de l'intérieur. Je meurs à petit feu chaque jour, pleurant toutes les larmes de mon corps. Je suis bloquée ici depuis mes 7 ans. Le simple fait de sentir l'air frais battre dans mes cheveux... La liberté de découvrir le monde qui m'entoure, j'en rêve tellement. L'idée de sortir de ma tour d'ivoire m'a déjà traversé l'esprit maintes et maintes fois. J'attends patiemment mon kidnappeur aux cheveux longs avec un caractère froid mais réconfortant, mais la dure vérité c'est qu'il n'existe pas. Enfin, pas en dehors des livres ou de ces histoires Wattpad comme Kalisten. Et puis pourquoi cet homme n'a-t-il pas une tête mise à prix? Il le mérite largement. Au fond, j'avoue que ça me rassurerait de le voir dans sa tombe, six pieds sous terre, ainsi je pourrais vivre librement.
Australie, Sydney, 18 heures :
Allongée sur mon lit, je fixais le plafond, ennuyée par les cris incessants des invités présents
dans le salon. Je ramenais mes jambes à ma poitrine lorsque je fus surprise par un toquement à ma fenêtre. Paniquée, je bondis d'un pas en arrière. Une seconde, calmons-nous, c'est sûrement un oiseau ou un écureuil, mais je ne suis pas rassurée. Si c'était quelqu'un qui me voulait du mal, que ferais-je? Je m'approchai prudemment vers la fenêtre. Le rideau bleu marine m'empêchait de voir l'auteur de ce bruit. Ne réfléchis pas, ouvre! Je m'exécutai et ouvris le rideau. Je crus halluciner, ce n'était vraiment pas ce à quoi je m'attendais. Je tendis mon bras sur le rebord de ma fenêtre pour attraper un téléphone avec un post-it indiquant un numéro. Devrais-je le prendre? Je passai ma tête en dehors de la
chambre pour voir à qui pouvait bien appartenir ce téléphone. Je scrutai des yeux la rue mais personne n'était là. Je verrouillai ma fenêtre et la porte de ma chambre, m'installant sur mon
lit avec le téléphone sous mes yeux. Comment marche ce truc? Il se passa deux heures, ou trois, mais je finis par trouver comment ajouter ce numéro. Maintenant, le moment fatidique arriva : il fallait lui envoyer un message. Je tapotai un simple "bonjour" sur le clavier qui s'afficha sur la conversation. Je lâchai le téléphone, le cœur battant à 1000 à l'heure. C'est la première fois depuis 12 ans que je parle à quelqu'un d'autre que mon père. J'entendis un vibrement retentir du téléphone. Je le pris en main et vis s'afficher un numéro. Je retournai sur le fil de discussion.Salut
Mon dieu! Ce simple message réussit à me faire pleurer, je remerciais intérieurement cet individu de m'avoir donné la chance de parler avec quelqu'un, ça faisait si longtemps que j'en rêvais. Le téléphone vibra encore une fois.
Je m'appelle Aaron Light, à partir de maintenant tu n'es plus seule.
Mon cœur rata un battement, je sentis comme une étincelle s'allumer en moi. Je ne sais pas pourquoi il veut m'aider ni pourquoi je lui fais confiance si facilement mais j'ai envie d'y croire. Mon cœur le veut. Ma vie commence vraiment à devenir comme celle des livres finalement.______________________________________________________________________________
Voila, c'est une fin de chapitre. Merci a vous de l'avoir lu n'hésitez pas a laisser un commentaire. A bientôt chers lecteurs.
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Le garçon qui franchit les frontières du roman
Fiksi RemajaCe jour-là j'étais seule, paniquée, courant à toute allure dans cette forêt. Les cris des oiseaux et les chants des cigales, tous ces bruits donnaient une ambiance harmonieuse à la forêt, comme une berceuse. Dans ma robe blanche, je cherchais déses...