Le combat d'Arthur

Prologue

 La fatigue s'accumulait au dur travail dans la forêt du jour, une fois rentrer chez lui, il se laissa tomber lourdement sur son lit et ferma ses paupière presque aussitôt. Sa femme le rejoint peu de temps après, épuisée elle aussi par son travail de couturière. Tout deux s'endormir rapidement après un dernier câlin. Soudain, une heure ou deux après s'être endormi, le mari se réveillât en sursaut, faisant émerger sa femme au passage, en sueur. Elle lui demanda : « Tout va bien ? Tu t'es réveillé en sursaut.

- Oui, oui ça va, répondit il, c'est juste un cauchemar.

Mais il n'en penser pas moins, ce cauchemar venait de lui rappeler un évènement qui s'était produit plus tôt dans la journée, dans la forêt. Pendant qu'il travaillait, il avait entendu un bruissement discret et, s'étant retourné, avait aperçu une silhouette flou se déplacement furtivement et rapidement. Cette silhouette mystérieuse semblait encombrée, mais il n'en était pas sûr. En tout cas, celle-ci lui avait fait peur. Depuis il en gardait un mystérieux mauvais pressentiment.

Mettant en retrait ces sinistres pensées, il se recoucha et tenta tant bien que mal de se rendormir. Quelque minutes après, il fut de nouveau réveiller, mais cette fois ci par un bruit sec et lourd, comme si on tranchait quelque chose, ainsi que par un incessant bourdonnement. Il ouvrit les yeux sur le corps décapité de sa femme, et, se retournant brusquement, vit un orc, avec un sourire carnassier. Il compris immédiatement tout. Le bourdonnement était en réalité les plaintes d'agonies des autres villageois. Et cette silhouette entraperçue plus tôt, était en réalité un des orcs qui, il le savait, faisaient parti de cette avant-garde qui massacrait le village.

Alors que l'orc, savourant à l'avance le plaisir de voir la tête de sa victime rouler sur le sol, levait son cimeterre, l'homme sortit un couteau qu'il gardait toujours sous son oreiller en ces temps troublés et, d'un coup net dû à sa longue expérience de bûcheron, trancha la gorge de son agresseur. Celui-ci gargouilla de stupeur, sa voix se mélangeant à son sang, et s'effondra sur le sol de la pièce, raide mort. Soulagé d'avoir réussi à tuer l'orc d'un seul coup, l'homme se leva, pris sa hache et son fils éveillé et, après un dernier regard pour sa défunte femme, sorti discrètement de sa maison, non sans avoir vérifier les alentours au préalable. Une fois caché derrière la maison, il donna le couteau à son fils et lui dit : « Fuis, fuis et ne te retourne sous aucuns prétexte !

-Mais et toi Papa ?, demanda le bambin d'à peine 6 ans,

-Je vais les attirer loin de toi pour te faire gagner du temps, je te rejoindrai après c'est promis.

Sur ces mots, il poussa son fils et couru derrière la maison d'à côté puis, en faisant un boucan du tonnerre, il courut dans la forêt, poursuivi par un groupe d'orcs.

Le petit garçon, quant à lui courut dans la direction opposé à celle de son père. Au bout de quelques minutes, il entendit un long hurlement mais, en respectant la promesse faite à son père, ne se retourna pas. Ce n'était pas nécessaire, il avait compris. Il avait reconnu la voix de son père. Il était désormais seul, orphelin à à peine 6 ans, après avoir vu ses deux parents mourir.