Je l'attirai contre moi. Elle tremblait. Etait-ce la peur que sa sœur meurt ? L'épuisement de toutes ces heures à chercher un remède ? Le désespoir du dernier essai ? Je ne savais pas, peut-être tout ça en même temps, peut-être rien de tout ça. Peu m'importais, tout ce qui comptait à mes yeux c'était Liora. Elle et elle seule à ce moment. Je la serrai dans les bras doucement mais fermement, je voulais qu'elle sente que j'étais là avec elle. Après plusieurs minute d'anxiété et de stress sans bouger, nous finîmes par nous assoupir. Nous fûmes réveillés par une petite voix chevrotante :
- Pourquoi vous vous faites un câlin ? J'ai raté quelque chose pendant que j'étais malade ?
Je me retrouvai allongé par terre sans rien comprendre du pourquoi du comment en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Liora s'était relevé d'un coup, me renversant au passage dans sa précipitation. Lou poussa un petit « Aie ! » quand sa sœur la prit dans ses bras. Je partis d'un grand et franc éclat de rire devant la situation. Bientôt suivi par les deux filles. Nous restâmes encore quelques jours à camper au même endroit le temps que Lou se rétablisse tant bien que mal. Puis nous repartîmes dans notre errance.
Nous continuâmes notre périple pendant encore 2 jours avant de tomber sur l'entrée d'une ville fortifiées. Nous allâmes donc dans la queue pour entrer, jusqu'à ce que Liora attire mon attention sur un panneau d'affichage... 3 visages familiers y étaient dessinés... Les nôtres... Punaise il ne manquait plus que ça. Je lâchai un juron et entraînai les filles à l'écart avant de nous faire repérer par quelqu'un. En jetant un œil vite fait en arrière, je remarquai que le contenu des charrettes n'était pas vérifié. Je conduisis les filles ds une charrette à l'arrière de la fil et nous nous cachâmes sous la bâche recouvrant la marchandise. Après 2 minutes à se retenir de respirer nous passâmes enfin la douane. Nous sautâmes du véhicule et commençâmes à déambuler en quête d'argent à gagner pour avoir un vrai lit et un repas chaud. En passant devant un panneau d'affichage, j'en arrachai nos avis de recherche et me mis à lire la raison de cette mascarade : on nous accusait d'avoir vendu aux orcs le village de Petitsabot. La justice étant ce qu'elle est, on nous avez mis sur le dos la destruction du village parce que quelqu'un avez dû nous voir nous enfuir pendant l'attaque.
- Fichue justice, pestai je, encore des problèmes en perspective.
J'entrepris de trouver un boucher et un tanneur où je pourrais potentiellement vendre le produit de mes chasses de la semaine que nous n'avions pas utilisé. Je trouvais au bout d'une dizaine de minute. En sortant de la rue du boucher après avoir gagné 5 pièce d'or, je fus entouré d'un groupe de jeunes hommes à l'air patibulaire. Un pour chacune de mes pièce, tiens donc drôle de coïncidence. Ils s'approchèrent, mon avis de recherche en main. Merde, les filles, même si je ne doute qu'elles sauront se débrouiller seules, je préfère m'en assurer en restant avec elles, d'autant plus que Lou est encore mal en point. 3 des gars sortirent un couteau en me menaçant pour s'approcher. Pas le temps de m'en occuper, je pris un morceau de bois qui m'avait l'air solide par terre, et, rapide comme l'éclair, agile comme un serpent, je les frappai tout les 5 à la nuque. Ils s'effondrèrent assommés pendant que je courus rejoindre mes 2 protégées. Je les repérai, sans surprise, aux prises avec un autre groupe de garçons. J'accélérai la cadence pour arriver à temps mais ils tombèrent comme des mouches sous les coups de Liora avant que je les atteigne. Parfait, c'était réglé. Je les pris par le bras et nous sortîmes de la ville. Tant pis pour le repas et le lit, nous étions trop connus, et pas de la bonne manière malheureusement.
Nous nous réfugiâmes dans la forêt. Jusqu'à ce qu'un cris soudain nous arrête. Un deuxième nous indiqua sa provenance et nous pûmes rejoindre le lieu au pas de course. Un elfe qui devait être jeune pour sa race et un autre petit elfe, peut être don fils, étaient acculé par 3 gobelins. Lou arma son arc et attendit mon signal. Liora et moi contournâmes les ennemis pour les prendre par surprise, et à mon signal, notre tireuse décocha. Un gobelin s'affaissa raide mort, tendis que les autres se retournèrent pour finir égorgés. Une deuxième flèche fusa, puis une troisième. Je regardai autour de moi pour comprendre d'où elles venaient, qui avait bien pu tirer et je vis un gobelin tomber d'un arbre... ainsi qu'un petit elfe baignant dans son sang...
Je ramenai le gobelin encore en vie proche des morts, et demanda à l'elfe qui il était et ce qu'ils faisaient ici.
- Je me nomme Erin, je suis un jeune elfe de 50 ans, en effet il était jeune, les elfes pouvant vivre plus de mille ans, et lui... c'est... c'était... mon jeune frère de 10 ans... Je suis apothicaire et on était venu ramasser ici des herbes pour mes potions, avant q... avant que... avant que ces...avant que ces gobelins n'apparaissent et nous agresse...sans vous nous...je serais mort avec lui...je vous remercie...
Je le laissai à son deuil pour faire face à notre assassin. Celui ci était en train de paniquer, sentant sa mort arriver, les gobelins n'était en réalité pas connu pour leur grand courage.
- S'il vous plaît je, je, je ferai ce que vous voulez mais laissez moi vivre !!!
- Et pourquoi donc accorderai-je la pitié au tueur d'un enfant qui n'avait rien demander ?
- Je, je peux... oui c'est ça ! Je peux vous révélez une information capitale sur notre alliance avec les autres races barbares !!
- Qu'est ce donc ?
- Les chefs, oui les chefs de toutes les races vont se réunir dans la forteresse de Malemortem, pour une importante réunion !!! Elle décidera du sort de nos armées, ils devront se choisir un chef ultime pour la grande bataille à venir !!
- Quand cela aura t'il lieu ?
- Dans... Non, je veux la garantie de ma survie avant de te le chuchoter à l'oreille !
- Soit, je ne te passerai pas au fil de ma lame.
- Bien alors voici : chchchchch
- Intéressant, fis-je en m'éloignant, Liora ?
- Compris, fit elle, et la tête du gobelin tomba.
Je retournai voir l'elfe et pour lui demander ce qu'il comptait faire ensuite :
- Je compte retourner en ville prévenir ma sœur, mon père et envoyer un pigeon à mon cousin et vous ?
- Je vais aller tuer leurs chefs et mettre fin à la guerre, m'entendis-je répondre avant de réaliser l'ampleur de mes mots,
- Bien, dans ce cas bivouaquez ici, si au coucher du soleil je ne suis pas revenus, c'est que je ne vous suivrais pas.
- Vous... Vous envisagez nous suivre ? Lui demandai-je éberlué
- C'est une possibilité.
- Bien nous attendrons.
Et nous attendîmes... pendant plusieurs heures... jusqu'à ce que le soleil commence à se coucher...
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Le combat d'Arthur
FantasyDans un monde en pleine guerre, les humains, les elfes, les nains, les hobbits, et les géants se sont allier pour faire face aux démons, aux morts-vivants, aux ogres, les orcs, aux gobelins, aux trolls, aux humains préférant la voie de la mort et du...