Hunter - Sons of Hell, Tome 2 (Sous contrat chez SK édition et non corrigé)

Chapitre 5 : Hunter

Je la dévore comme un affamé, lui mordillant la lèvre pour lui montrer mon désir. Elle recule sous mes coups, mais je m'en fous. Je lui donne tout ce que j'ai ressenti ces dernières heures. Du plaisir à la peur, puis de la colère à la frustration. Je ne me retiens plus, et je n'ai aucune envie de le faire. Mon corps et mon esprit ne sont plus que sensations. Je lui arrache ses fringues sans ménagement. Elle fait de même avec les miens et l'on se retrouve vite nu. On baise contre ce mur, là où tout le monde pourrait nous voir, mais ça m'est égal. Je n'y pense même pas une seconde. Après ce premier round, elle croit que j'en ai fini avec elle, vu sa façon de me balancer mes vêtements à la gueule, mais non, pas du tout. Je dois encore la punir pour la peur qu'elle m'a faite.

Je la retourne brusquement, plaquant ses mains contre la paroi avec une fermeté qui la fait frissonner. Mon regard brûlant rencontre le sien et le désir crépite entre nous, aussi palpable que le rugissement de nos moteurs. Je murmure à son oreille d'une voix rauque, lui rappelant qui est le maître de cette situation. Elle tente de résister, mais je sens son corps s'affaiblir sous ma domination.

Sans attendre, je l'attire vers moi, l'embrassant avec une passion dévorante. Mes mains parcourent son corps, explorant chaque courbe, chaque creux. Elle gémit sous mes caresses et je la tiens exactement où je veux. Avec une force irrésistible, je la pénètre à nouveau, laissant nos désirs fusionner dans un tourbillon de plaisir.

Après cette deuxième étreinte, elle semble épuisée, mais satisfaite. Je la relâche enfin, savourant la lueur d'admiration dans ses yeux. Elle sait qu'elle a été à moi corps et âme, que je suis le seul à pouvoir la combler de cette façon. Je lui offre un sourire carnassier, lui assurant silencieusement que ce n'était que le début de notre aventure.

Je la soulève et l'installe sur mon épaule, tel un sauvage. Elle crie pour que je la repose au sol, mais je m'en fous. Je lui caresse les fesses, frôlant parfois son intimité et plus encore. J'entends ses gémissements et souris, surtout que maintenant, elle ne rechigne plus tant que ça.

Je lui colle une petite fessée qui la fait couiner et j'adore ce son. Je m'arrête près de la porte qui mène au garage et me rends compte que je ne sais pas où se trouve la porte de chez elle. Son appartement est au-dessus, je le sais grâce à Genius, mais il ne m'a pas dit où était l'entrée. Comment se sentir con et à poil en deux secondes ?

— Quelle porte ?

Je demande, même si ça me fait un peu chier, mais honnêtement, je m'en fous. Ce que je ressens pour elle, mes envies, ça passe avant mon ego qui prend une claque. Je m'attends à devoir négocier pour avoir cette info, mais elle me la file sans broncher. Elle pointe un passage, juste en face du garage, qui est exactement comme le mur, un vrai trompe-l'œil. Je la pousse sans hésiter. En haut des escaliers, une autre porte bloque l'accès. Il n'y a pas de serrure et elle a l'air solide. Ce n'est pas le genre de porte qu'on défonce à coup de pied. C'est du costaud, un des trucs blindés les plus sérieux qu'on trouve aux États-Unis.

Je me creuse les méninges pour ouvrir cette foutue porte, mais il n'y a rien, juste un boîtier à côté de la poignée. C'est énervant, surtout quand j'ai déjà affronté des défis bien plus durs dans ma vie. Heureusement, je ne suis pas du genre à lâcher prise facilement. Pendant que je m'arrache les cheveux, ma jolie avocate se met à rigoler doucement. Ça m'agace un peu sur le coup, mais au fond, je trouve ça plutôt mignon.

Je la repose lentement par terre et je lui attrape les hanches, curieux de savoir ce qui peut bien la faire rire. Sans que j'ai besoin de lui demander, elle se retourne brusquement, exhibant ses formes de dingue. Putain, elle a un sacré cul, sorti tout droit d'un rêve. Mes yeux dérivent vers le boîtier et là, elle place son pouce sur le petit rectangle noir à côté de la poignée. Un bip retentit immédiatement, comme si c'était la clé qui nous ouvrait les portes de son appartement. Merde, c'est du sérieux cette histoire, une ouverture par empreinte digitale. Ça en dit long sur le niveau de sécurité par ici.