𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑒𝑝𝑡

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Le lendemain je me suis réveillé sans forcément de problème. Pour une fois qu'aucun mal de crâne faisait son apparition après une soirée avec les mecs. En sortant de mon lit et en quittant ma chambre j'avais pu remarquer le léger bordel qui était présent dans le salon, et sachant parfaitement que Gabriel ne travaillait pas aujourd'hui puisqu'il me la dit la veille je lui laisse simplement un mot sur un post-it, lui demandant de ranger à ma place avant que je ne parte en direction de la salle de bain.

Une fois en dehors de la douche j'avais rapidement enfilé un truc simple en revenant dans ma chambre, mes cheveux étaient encore légèrement mouillés mais c'était un détail que je ne prenais pas en compte sachant que tout allait être sec une fois à l'université. Retournant rapidement dans la cuisine pour prendre un truc à déjeuner le temps de la route, bien que ça allait très certainement finir par être mangé par Chloé et non moi, j'étais déjà de retour dans ma chambre.

Et avant de quitter l'appartement ou même de sortir de ma chambre, je glissa rapidement mon ordinateur dans mon sac, m'assurant que pour une fois je ne l'oublie pas et que je puisse continuer de travailler sur ce dossier. Il ne me restait maintenant que quelque jour seulement pour le finir et le rendre a mon prof et heureusement je n'étais pas à la ramasse pour une fois puisqu'il ne me restait que quelques pages à écrire et ca serait rapidement fini.

Claquant la porte de l'appartement en sachant que j'allais potentiellement recevoir un message de gabriel me disant que je l'avais réveillé à cause de ça, j'avais déjà mon casque sur mes oreilles et mon regard était fixé sur l'écran de mon téléphone simplement pour que je choisisse une chanson pour commencer le trajet que j'avais à faire pour arriver à l'université.

Et presque comme si l'univers n'avait pas l'envie de me laisser choisir ma musique, le son d'une voiture et de son conducteur de mauvaise humeur me ramène sur terre. Et le conducteur était de mauvaise humeur simplement parce que j'avais été sur le point de me faire renverser parce que j'avais traversé sans même regarder.

Je m'excusa d'un signe de main rapide avant de ranger mon téléphone dans ma poche et de rejoindre l'autre côté de la route en espérant ne pas énerver une autre personne en voiture et heureusement non. Un soupir quitta mes lèvres en me rendant compte de ce qui venait de se passer et c'est seulement après ça que mon attention fut revenue sur mon téléphone et la musique que je voulais écouter.

Cliquant au hasard sur l'une de mes playlist un râle quitta mes lèvres en remarquant l'heure qu'il était, et que si dans cinq minutes je n'étais pas à mon arrêt de bus j'allais manqué le seul bus qui pouvait me faire arriver à l'université à temps. Alors forcément mon téléphone fut glissé dans ma poche très rapidement et en positionnant bien mon casque sur mes oreilles et m'assurant que mon sac n'allait pas tomber de mon épaule j'avais commencé à courir à travers les quelques rues qui me séparaient de mon arrêt de bus.

Forcément vu de l'extérieur j'avais l'air d'un gros con qui poussait chaque passant et qui passait en même temps pour un connard qui ne s'excusait pas mais je n'avais pas le temps, et seulement un petit désolé pouvait être entendu de ma part dès que je me voyais obligé de pousser quelqu'un sans même savoir si on m'avait entendu ou non.

Oui c'est un peu idiot de ma part mais je n'avais vraiment pas envie d'arriver en retard.

Malheureusement, j'étais arriver en retard pour prendre mon bus puisque en tournant a la prochaine rue j'avais pu apercevoir mon bus, mais à l'autre bout de ma rue.

— Putain fait chier ! ai-je crié en remarquant cela.

Forcément ce que je venais de dire avait forcé quelques passants à porter leur attention sur moi mais ça ne m'intéressait pas. Du moins je n'y fait pas attention, et sachant que le prochain bus n'arrivait pas avant l'heure d'après j'avais commencé à faire le trajet à pied en m'insultant de ne pas avoir regardé l'heure plus tôt lorsque j'étais à l'appartement.

𝒂 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒏𝒐𝒔 𝒓𝒆𝒈𝒂𝒓𝒅𝒔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant