𝑐ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 𝑜𝑛𝑧𝑒

182 4 1
                                    

ㅤㅤㅤ
ㅤㅤㅤ
ㅤㅤㅤ
ㅤㅤㅤ
ㅤㅤㅤ
ㅤㅤㅤ
ㅤㅤㅤ
ㅤㅤㅤ
ㅤㅤㅤ
ㅤㅤㅤ

Je n'arrivais toujours pas à dormir. Peu importe ce que je pouvais faire pour potentiellement essayer de trouver le sommeil, rien ne fonctionnait et je me retrouvais juste comme un con à fixer mon plafond. Après la journée de cours que j'ai dû enchaîner, le fait de jouer à cache cache avec Eliott et Chloé et cette histoire de préparation de soirée je pense que le pire c'était la fatigue que j'avais ressenti en me posant dans le bus.

Sauf que malheureusement depuis que je suis rentré je n'arrive absolument pas à dormir. Si bien que je ne savais même plus quelle heure il était et que d'un autre côté toutes sortes de questions stupides m'étaient venues en tête. Je n'arrivais presque pas a avoir une seule seconde tranquille sans qu'une question a la con n'apparaisse dans ma tête.

Au fur et à mesure des questions je revenais a penser a ce qui s'était passé aujourd'hui, comment j'avais potentiellement été con avec Chloé et même Eliott, comment j'avais réagi sous le coup de la panique et tant d'autres choses.. Puis directement la phrase d'Alexia fit pour la cinquième fois de la journée apparition dans ma tête. Etant donné que c'était déjà le bordel je n'avais absolument pas besoin de ça en plus.

Et il fallait croire que j'en avais eu marre puisque j'avais finalement quitter ma chambre, voyant au passage Gabriel rentrer du bar mais je n'avais aucune intention de lui parler bien que lui semblait être d'humeur à vouloir discuter comme à chaque fois qu'il finissait son service n'était pour une fois malheureusement pas mon cas.

L'informant que je ne risquait sûrement pas de rentrer, ou du moins de rentrer encore plus tard que j'en avais l'habitude, j'avais rapidement enfilé mes chaussures et ma veste était déjà sur mes épaules. M'assurant de ne pas faire de bruit puisque Manon devait dormir depuis maintenant quelques heures, j'avais refermé la porte assez discrètement, espérant aussi de l'autre côté que Gabriel n'allait pas la réveiller ou qu'il ne fasse pas trop de bruit.

J'avais à peine mis un pied en dehors du bâtiment que mon casque avait déjà trouvé sa place sur mes oreilles et la capuche de ma veste était déjà au-dessus de ma tête. Paris la nuit avait quelque chose d'amusant et j'avais toujours adoré des balades nocturnes. Surtout lorsque le sommeil n'avait pas l'air de vouloir se montrer de mon côté.

Et presque comme machinalement mon corps avait lui-même commencé à s'aventurer à travers les rues que je connaissais maintenant trop bien a chaque fois que je me retrouvais à l'extérieur aussi tard. Je n'étais même pas surpris de remarquer que plus aucune personne n'était à l'extérieur a ce moment, ce qui en vérité été assez logique et ca me laisser la possibilité de faire ce que je voulais.

Bien que ça ne se résume simplement à me balader pour me vider la tête et sûrement espérer rentrer en étant fatigué.

Au bout d'un moment, la pluie avait fini par se rajouter en tant que compagnon de la nuit et rien que ça ne servit à me faire sourire. Je ne savais pas spécialement pourquoi, mais je trouvais un certain réconfort à travers la pluie, et à chaque fois qu'il pleuvait lorsque j'étais dehors, sauf durant mes journées de cours, je me retrouvais juste à profiter du moment. Et ça même si je finissais complètement trempé avec mes fringues mortes pour le lendemain.

Et finalement c'était sûrement ce qui s'était passé la maintenant tellement je n'avais pas réfléchi.

J'étais sûrement trop loin de l'appartement pour espérer rentrer assez rapidement pour éviter d'inonder le salon, comme aurait pu dire Gabriel si j'étais rentré. Alors la solution de rentrer et retourner dans ma chambre n'était pas la meilleure des solutions. Puis en essayant de me repérer et de savoir ou j'étais un détail me parut presque flagrant et en comprenant où j'étais et que j'avais la possibilité de ne pas être tremper trop longtemps je m'étais mis à courir assez rapidement.

𝒂 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒏𝒐𝒔 𝒓𝒆𝒈𝒂𝒓𝒅𝒔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant