Chapitre 9

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Des bruits à la porte me firent revenir à la réalité. Le miroir était brisé, des morceaux de verres était éparpillés sur le sol et dans le lavabo. Ma main saignait, surtout mes phalanges. Je m'étais encore énervée, mais cette fois-ci c'était un miroir que j'avais cassé et non ma chambre.

−    Amy, ça va ? la voix de Scott retentit derrière la porte.

−    Ce n'est rien Henderson, dis-je en regardant le sang couler.

Il ne chercha pas plus, en tout cas il ne répondit pas. Je pris la trousse de secours dans le tiroir du lavabo puis désinfecta ma coupure avec quelques grognements et injures. Je la recouvris d'un bandage puis rangea la trousse. En ouvrant la porte, Scott était adossé sur la porte qui donnait sur le côté passager. Avant de dire quoi que ce soit, je me dirigea vers la cabine de l'hôtesse de l'air et lui dis de faire attention et de ne pas y aller le temps que cela n'aura pas été changé. Puis je repartis en direction de Scott.

−    Tu sais que tu peux retourner à ta place ?

−    Tu sais qu'il ne faut taper dans un miroir ?

−    Très drôle Henderson !

−    À ce que je vois, tu t'es bien coupé reina.

−    Une nouvelle cicatrice ça doit te rendre heureux ?

−    Dis pas de conneries !

−    Va te rasseoir ! dis-je en le contournant et en m'asseyant.

Peu de temps après, l'hôtesse nous informa que nous allions atterrir.

20h San Diego, maison des Carter.

−   

−    Aïe, fait gaffe Aaron, grognai-je.

On venait à peine de rentrer qu'Aaron était déjà là, à m'attendre pour me soigner. Il était le médecin familial.

−    Arrête de bouger Amy ! souffle-t-il.

−    Alors arrache plus vite le verre !

−    Oui bah, ce n'est pas ma faute si ta fracassé le miroir du jet ! s'énerve-t-il.

C'était le seul qui osait me parler comme ça. Il n'avait pas peur de ma réaction et même si parfois ça m'arrivait d'être menaçante, il me calmait et me faisait rire en même temps.

−    Va te faire voir !

−    C'est ça, aller, t'es prête ? me dit-il en fixant le plus gros des morceaux qu'y était enfoncé.

−    Je n'ai pas vraiment le choix.

−    Alors arrête de te plaindre et mords ça, me dit-il en me donnant un chiffon.

−    Un chiffon sérieusement ?

−    Tu préfères mordre quoi ?

−    Rien du tout, arrache-moi ce putain de bout de verre !

−    Mais va falloir que tu fasses quelques choses pour pas te tuer la mâchoire !

−    Qui veut se faire briser la main ? dis-je me retournant vers les garçons.

−    Jamais ! Tu veux déjà me tuer donc laisse-moi ma main ! dis Max.

−    J'ai besoin de mes mains pour la semaine à causes des réunions, déclara Alex. Et j'ai déjà donné il y a deux semaines.

−    Andrew est parti dormir, donc on va le laisser dormir. En plus, on doit faire une réunion et Isaac n'est pas encore arrivé donc c'est l'un de vous deux.

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