Chapitre 24

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Je fis signe a Adriano pour couper l'appel.

−    Et bah dit donc, la réunion de tout à l'heure va être explosive, dit Max.

−    M'en parle pas. Bon, tout ça m'a fatiguée alors rentrons, dis-je en me levant. Les Ross, j'ai été ravie de vous revoir, mais j'ai besoin de rentrer. Alors vous n'avez qu'à passer à la villa demain soir mais là..., je ne termine pas ma phrase que je suis tombé sur ma chaise.

−    Amy, dis Alex en avançant vers moi.

−    C'est rien Alex faut juste que j'aille dormir.

−    Très bien, alors on y va maintenant, dit-il en m'aidant à me relever. Tu penses pouvoir t'accrocher à moi sur la moto ou tu préfères la voiture ? me dit-il.

−    La moto sera parfaite, Scott tu reprends la moto, et Andrew tu prends la mienne, Isaac et Maxence la voiture.

−    Et bien, on est parti. Les Ross, à demain je l'espère, dit Andrew en serrant la main a Ashton.

−    On sera là ; faites attention à vous, répondit ce dernier.

June me rejoignit et me pris dans ses bras.

−    Reposes-toi ma belle. Tu m'envoies un message quand tu seras réveillée.

−    Promis, June.

−    Les garçons, je compte sur vous.

−    Ne t'inquiète pas, on va bien s'occuper d'elle, dit Isaac.

Après ça, Ashton me prit dans ses bras puis nous nous sommes dirigés vers les motos. Alexander me mis mon casque puis m'installa derrière lui. Le voyage fut assez court car Alexander a tout fait pour qu'on arrive le plus vite possible. Lorsque la moto fut garée, il descendit et m'aida à me mettre debout, mais mes pieds lâchèrent sans que je ne puisse rien y faire. Alors Alexander me prit dans ses bras et monta les escaliers. En arrivant dans ma chambre, il m'emmena dans ma salle de bain, m'enleva toutes mes armes pour éviter que je me blesse bêtement, et pendant qu'il alla les ranger je me mis en pyjama. Lorsque je sortis, il se dirigea vers moi et me dit.

−    Tu veux que je reste ?

−    Va dormir, tu en as besoin. Je vais réussir à me gérer toute seule.

−    Amélia, tu sais que je ne dormirai bien seulement si je sais que tout va bien pour toi.

−    Tu sais ce qu'on va faire, dis-je en m'installant sur mon lit. Si j'ai un problème, je prends mon portable et je t'appelle, t'en dis quoi ?

−    Tu me le promets ?

−    Oui !

−    Alors c'est d'accord. Dors bien Amy, dit-il en m'embrassant sur le front puis en se dirigeant vers la porte.

−    Alex, prométeme no preocuparme.

−    Promis maintenant dors, dit-il en fermant la porte.

Je m'allongea dans mon lit et fixa le plafond. Seule la lueur de la nuit éclairait ma chambre. Cette soirée avait été trop compliquée et cela me déplaisait, mais elle m'avait permis de me rendre compte que mon cousin me manquait affreusement. Dix minutes s'écoulèrent avant que je me redresse et de prenne dans ma table de nuit mon carnet de portrait. Lumière allumée, crayon en main, je me mis à dessiner le visage d'Andres, jusqu'à ce que les souvenirs reviennent.

9 ans plutôt, Los Angeles.

−    Tu m'as manqué Amélia, tu le sais ça ?

−    Ne parle pas si fort Diego, on pourrait t'entendre, dis-je avec la peur que quelqu'un débarque.

−    Nous sommes seuls pour encore une heure minimum, alors arrête d'avoir peur.

−    C'est facile à dire pour toi, mais tu sais qu'on a pas le droit. Si quelqu'un venait à le découvrir, on aurait de sérieux problèmes.

−    Nous ne sommes pas liés par le sang Amélia, et puis tu es encore en probation, donc théoriquement tu es toujours une Williams.

−    En probation, exactement et ça pourrais tout faire basculer si ça venait à s'apprendre. Il ne me reste qu'un an d'après mon père et après je serai officiellement une Carter.

−    Amy, ça va faire un an et j'en ai marre de le cacher.

−    Et moi alors, te amo Diego et tu le sais mais aux yeux de la loi nous sommes cousins et si je réussis les tests, un jour je deviendrai ta cheffe et je ne te parle même pas de notre écart d'âge.

−    Je pensais que tu t'en fichais que je sois plus âgé ?

−    Et c'est le cas, mais comprends-moi j'ai presque le même âge que ton frère et même si je suis la jeune fille la plus heureuse, tu restes un jeune homme et non un jeune garçon.

−    Pour moi, tu es déjà une jeune femme. Alors certes, tu as presque l'âge d'Andres, mais pour moi, ça ne change rien et puis, si tout devenait enfin public on pourrait aller à Cancùn.

−    Vivre avec tes parents et ta sœur ? Jamais et tu le sais ! J'aime ton frère, mais eux, je ne peux vraiment pas.

−    Amy, je vais bientôt partir pour Paris et tu sais que j'ai peur que, s'il m'arrive quelque chose durant mon séjour en France, ils délaissent mon frère et je refuse. Alors te savoir là-bas me ferait du bien.

−    Il ne t'arrivera rien Diego, et si ça devait arriver alors je m'en occuperai comme mon petit frère, que je sois là-bas ou ici.

−    C'est pour ça que je t'aime autant Amélia. Tu es la seule à avoir un cœur pur dans cette famille de malades, me dit-il en m'embrassant les mains.

−    À quoi tu joues au juste ?

−    Quoi, je n'ai pas le droit ?

−    Tu connais la règle, Diego.

−    Je ne comptes pas t'enlever ta virginité avant tes 16 ans minimum et je sais que tu n'es pas d'accord, ni prête par contre t'embrasser ça j'ai le droit n'est-ce pas ?

−    Et tu m'embrasserais comment ?

−    Comme ça.

Diego me bloqua contre le mur et lui. Il mit sa main gauche sur le mur prêt de ma tête et sa main droite sur ma joue.

−    Je peux ?

−    Avec plaisir.

Ses lèvres se déposèrent sur les miennes et un baiser tendre et sensuelle fut échangé.

Ce souvenir me fit une décharge dans le dos. Diego était mon tout premier amour et nous avions dû vivre notre histoire en secret pour ne pas créer de problèmes, et surtout que je puisses accéder à ma place de cheffe plus tard. Ce souvenir était l'un des tout derniers que j'avais avec lui. Mon regard se posa sur mon dessin qui était presque fini, et le portrait représentait à la perfection le visage d'Andres. Après ça, j'ai rangé mon carnet puis éteignit la lumière pour me plonger dans mon sommeil.

Empire familial Où les histoires vivent. Découvrez maintenant