Chapitre 25.

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Le soir même, je vais chez Louis.

— Coucou !

— Coucou toi ! Dit Louis tout sourire.

— Ça va ?

— Oui et toi ?

— Oui, je l'ai dit à Manon pour nous ! Je souris.

— C'est vrai ? Comment l'a-t-elle pris ?

— Bien, je crois !

Louis sourit et m'embrasse doucement.

— On mange ?

— Tu as préparé quoi de bon aujourd'hui ? Je lui demande.

— Mon fameux gratin de pâtes façon lasagnes !

— Miam, ça à l'air bon ! Je lui dit en rigolant.

— Tu verras, c'est une tuerie ! Rigole-t-il à son tour.

Après le repas, nous nous installons au canapé devant une série policière qui parle de poupée humaine, la femme ne les tuent même pas ! C'est très glauque.

— Je vais rentrer, il se fait tard. Je dis à Louis en voyant l'heure sur la box.

— Tu ne veux pas rester dormir ? Demande-t-il déçu.

— Non...

— Pourquoi tu ne veux jamais rester dormir quand tu es là et que je te le propose ?

Je hausse les épaules en signe de réponse.

Pour être honnête, je ne reste jamais car j'ai peur de me réveiller pendant la nuit, que Louis s'inquiète et qu'il me pose des questions.

— Tu as peur de quelque chose ? Me demande Louis.

— Non, je n'aime pas quand il fait nuit.

— D'accord comme tu veux. Laisse-moi te raccompagner chez toi ! Dit-il en insistant pas plus.

Louis n'habite pas très loin de mon appartement mais le trajet m'a semblé durer une éternité tant le silence était pesant entre nous. Je vois bien que je l'ai blessé.

— À la prochaine... J'ose prononcer.

— Oui, bisous ! Dit-il en redémarrant aussitôt.

Quand j'arrive, j'hésite à lui envoyer un message d'excuse mais je ne le fait pas. Il doit être pas loin d'une heure quand j'arrive enfin à m'endormir.

Le lendemain à la boutique, j'ai le moral dans les chaussettes et Manon l'a une nouvelle fois vu. Néanmoins, cette fois-ci, elle me demande ce qu'il se passe ?

— Tu t'es disputé avec Louis n'est-ce pas ?

— Comment tu as deviné ?

— Tu es tête en l'air aujourd'hui et tu n'as presque pas souris de la matinée. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

— Rien...

— Alexia ! Me prévient Manon.

— Je passe la plupart de mes soirée chez lui sans y dormir et hier il m'a demandé pourquoi je ne voulais pas.

— Pourquoi tu ne veux pas ? Demande Manon.

— J'ai peur...

— Peur de ce qu'il pourrait t'arriver la nuit avec lui ? Tu ne lui fait toujours pas confiance ?

— Si bien-sûr que je lui fait confiance mais...

— Tu ne lui as rien dit sur l'enquête ?

— Je n'y arrive pas, j'ai peur qu'il me juge.

L'ombre du mensongeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant