L'ombre du mensonge

Chapitre 21.

Cela fait maintenant cinq jours que Manon et Antoine profitent de leur voyage au Sri Lanka.

Dans la boutique, il n'y a pas beaucoup de clientes qui viennent, ce qui est bien d'un côté et avec certaines clientes, nous papotons pendant parfois de très nombreuses minutes.

— Vous savez que ma sœur a eu un petit Naël la semaine dernière, vous auriez dû me voir, il est hyper mignon et sourit à tout le monde !

— Je n'en doute pas une seule seconde Mme Costain ! Je lui réponds.

— Avez-vous des projets jeune demoiselle ? Me demande-t-elle.

— En ce qui concerne les enfants ? Je demande surprise.

— Oui ! Dit-elle enjouée.

— Non pas encore... c'est compliqué en ce moment...

— Ma pauvre, je peux vous conseiller des plantes à infuser le soir avant de dormir, vous verrez c'est magique ! Dit-elle.

— C'est gentil mais ce ne sera pas nécessaire. Je lui réponds gênée.

La clochette de la porte sonne.

Mme Costain ne peut s'empêcher de regarder qui entre et me dit :

— Très beau jeune homme, j'espère qu'il est célibataire ! Dit-elle sournoise.

Je rigole jusqu'à ce que je vois qui est-ce...

— Bon ce n'est pas tout ma chère mais il faut que j'aille voir ma sœur ! J'espère que c'est un bon garçon ! Me dit-elle en me faisant un clin d'œil.

Mme Costain repart et je retourne devant la caisse.

— Salut, tu te souviens de moi ? Celui qui t'a ramené le soir du mariage d'Antoine et de Manon.

Je suis le frère de Noah !

— Bien sûr que je m'en souviens.

— Qu'est-ce que tu fais ici ? Je demande assez sèchement.

— Je suis venu voir où tu travaillais et te voir toi... Dit Louis gêné.

— J'ai du travail et des clientes m'attendent donc si tu n'achètes rien, je te prierai de bien vouloir t'en aller !

— Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ? Dit-il mal à l'aise.

— Non ! Je réponds du tac au tac.

— Je suis désolé de ne pas t'avoir donné de nouvelles avant, j'ai été débordé à la banque et je n'ai pas pu prendre de tes nouvelles avant.

— Hmm...

— Alexia, est-ce qu'on pourrait repartir de zéro ? j'aimerai raiment qu'on passe plus de temps ensemble.

— Tu n'es plus débordé à ta banque ? Tu as du temps devant toi maintenant ?

— Oui j'en ai maintenant. J'ai du temps libre que je veux passer avec toi ! Avoue-t-il.

— Ravie de savoir que tu as pu te libérer pour moi ! Je lui dit avec sarcasme.

— S'il te plaît Alexia, je... tu me plaît... Avoue-t-il encore.

— Je ne te connais pas ! Je lui réponds méchamment.

— Alors laisse-moi t'apprendre à me connaître !

— Qui me dit que tu ne viens pas de sa part, tu as peut-être un message à me transmettre de sa part ? S'il veut que je revienne pour lui obéir comme ce crétin de Kévin, c'est hors de question et je n'hésiterai pas à me défendre !