Changement de cap

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[ Bonjour à tous ! Me revoilà, 7 mois plus tard... mais avec un nouveau chapitre ! Je me suis replongée dans les Cités d'Or récemment, et ai voulu reprendre cette histoire. Alors j'espère que la suite vous plaira ! Bonne lecture ! ]

~•~•~•~•~•~

Ey- «Je ne veux pas que tu t'en ailles...»

L- «Je sais Eya... mais... J'ai quelque chose d'important à faire tu comprends ? Il faut que je parte...»

Ey- «Tu reviendras ? Promis ?»

L- «Promis»

Des larmes pleins les yeux, la fillette serra la bretteuse dans ses bras.

Elle s'était beaucoup attachée à la jeune femme.

Et malgré son allure dure et détachée, Laguerra devait avouer qu'au fond d'elle, elle s'était attachée aussi.

L- «Je reviendrais... je te le promets. Et je tiens toujours mes promesses»

M- «Sancho, Pedro, montez la dernière caisse dans le Condor. Il faut partir si l'on ne veut pas prendre plus de retard que l'on en a déjà»

Les deux marins s'éloignèrent en marmonnant, mécontents.

P- «Monte la caisse, monte la caisse, ah ce qu'il est drôle ! Il ne sait pas le poids que ça pèse ces machins-là !»

S- «Et en pl-plus il faut monter-monter l'é-chelle»

P- «Mais non regarde, on va la vider»

S- «Tu-tu cr-ois ?»

Has- «Au revoir, soyez prudents ! Ce... Ambrosius ? Il ne semble pas très commode...»

E- «Nous le serons»

M- «Encore merci pour tout Cheikh Hassan, et à vous aussi Hakim... merci d'avoir accepté de la soigner... et pour votre hospitalité»

Le petit groupe grimpa enfin à bord du Grand Condor, et Esteban mis l'immense machine volante en marche.

E- «Et c'est parti...»

Le campement se fit de plus en plus petit par la large vitre en verre du Condor.

Ils avaient du chemin à faire.

Laguerra, après avoir repris un peu de force, leur avait révélé l'énigme de la prochaine Cité. Ils se dirigeaient donc du côté de la frontière entre la Zambie et le Zimbabwé. De plus, au campement, ils avaient entendu parler d'une immense chute d'eau très connue, située précisément à la frontière des deux pays.

Les Chutes Victoria.

Elles étaient reconnaissables de par leur hauteur importante.

C'était forcément ça...

Avec la vitesse du Condor, ils y seraient le lendemain.

Les enfants bavardaient joyeusement sur les sièges avant, Tao plus qu'heureux d'avoir enfin de l'avance sur leur ennemi.

La chance tournait !

Isabella, assise au bout du banc qu'elle partageait avec Mendoza, semblait soucieuse au capitaine qui ne la lâchait pas des yeux.

L'ambiance à l'arrière de la cabine de pilotage était en effet bien différente.

Pedro et Sancho dormaient profondément, comme à leur habitude, sans se soucier ni même remarquer la tension qui flottait dans l'air.

La jeune femme regardait dans le vide, la joue posée contre la vitre, recroquevillée sur elle-même.

Elle semblait bien plus petite, plus... fragile.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 13 ⏰

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