Chapitre 4

706 32 5
                                    



PDV HELENA :

LENIE : Hélé , je te présente maxime, maxime je te présente Helena , une amie importante pour moi sur cette tournée.

Aïe , Le mot "amie" résonnaient dans ma tête comme une litanie. J'essayais de sourire, mais c'était trop dur.

HELENA : Heureuse de te rencontrer maxime , je vous laisse je vais me coucher. Bonne nuit Lenie ...

LENIE : Oh euh  , Bonne nuit hélé.

Je me dirigeai vers ma chambre, sentant les larmes monter. Une fois à l'intérieur, je me laissai tomber sur le lit, les émotions se déversant enfin.

Je m'étais allongée sur le lit, essayant de trouver le sommeil, mais mes pensées tourbillonnaient sans cesse. Mon téléphone vibra soudainement, interrompant mes réflexions. C'était un message de Lenie.

De : Lenie 💕 :
« Tu dors ? »

Je me redressai légèrement, surprise de recevoir un message . Je pris une profonde inspiration et décidai de répondre honnêtement.

À : Lenie 💕 :
« Non, pas encore. Qu'est-ce qu'il y a ? »

Quelques secondes plus tard, mon téléphone vibra de nouveau.

De : Lenie 💕 :
« Je voulais juste discuter un peu, si ça ne te dérange pas. Est-ce que je peux venir te voir ? »

Je réfléchis un instant. Je savais que parler à Lenie serait difficile, mais peut-être était-ce l'occasion de clarifier les choses.

À : Lenie 💕 :
« Oui. Viens dans ma chambre. Je suis à la 204. »

Quelques minutes plus tard, j'entendis frapper à la porte. Je me levai et allai ouvrir. Lenie se tenait là, avec un sourire timide.

LENIE : Ça va ?

HELENA : ça va , pourquoi ?

LENIE : t'avais pas l'air bien.

HELENA : ( souriant ) ça va Lenie , allez viens

Je lui tendit mes bras , pour qu'elle y vienne s'y blottir

HELENA : Il est où maxime ?

LENIE : Il est aller dormir , mais je voulais savoir si tu allais bien , et passer du temps avec toi .

HELENA : c'est gentil Lenie , tu veux regarder un film avec moi ?

LENIE : Bien sûr que oui ! Un film avec ma petite femme , comment refuser.

Je souris malgré la douleur persistante. Le terme "ma petite femme" me faisait toujours un effet étrange, entre le plaisir de l'affection et la tristesse de la réalité.

HELENA : Super. J'ai quelques films téléchargés sur ma clé. Que dirais-tu de regarder une comédie pour nous changer les idées ?

LENIE : Ça me va parfaitement. Tu choisis ?

Nous nous installâmes confortablement sur le lit, mon ordinateur portable entre nous. Je fis défiler ma liste de films jusqu'à ce que nous trouvions une comédie qui nous plaisait à toutes les deux. Pendant que le film commençait, Lenie se rapprocha de moi, posant sa tête sur mon épaule.

LENIE : (doucement) Tu sais, tu comptes beaucoup pour moi. Je veux que tu sois heureuse.

HELENA : (tentant de masquer son émotion) Merci, Lenie. Toi aussi, tu comptes énormément pour moi.

Nous regardâmes le film en silence, mais mes pensées étaient ailleurs. Je savourais chaque moment passé avec elle, tout en sachant que chaque instant était aussi une épreuve de plus à surmonter. Lenie riait aux blagues du film, et son rire était à la fois une bénédiction et une malédiction pour moi.

Le film se termina, et je sentais la fatigue me gagner. Lenie aussi semblait épuisée.

LENIE : (en bâillant) C'était super, Hélé. Merci pour ce moment.

HELENA : (avec un sourire sincère) Merci à toi. Ça m'a fait du bien.

LENIE : (en se levant) Bon, je vais te laisser dormir. On se voit demain ?

HELENA : Oui, à demain.

Elle m'embrassa doucement sur la joue avant de quitter la chambre. Une fois seule, je me laissai retomber sur le lit, les larmes coulant silencieusement. La nuit serait encore longue, mais j'étais reconnaissante pour ces moments partagés avec elle, même si cela faisait mal.

Si seulement elle pouvait ressentir ce que je ressens. Mon dieu, qu'elle était belle ce soir. Comme tous les jours, c'est vrai, mais ce soir... Garder tous ces sentiments pour moi. C'est la première fois que je ressens ça pour une fille. Il faut que j'en parle à quelqu'un.

Je pris mon téléphone et envoyai un message à Djebril.

À : Djebril 💎 : Dje, j'ai besoin de te parler.

Quelques minutes plus tard, mon téléphone vibra.

De : Djebril 💎 : Bien sûr, Hélé. Qu'est-ce qui se passe ?

À : Djebril 💎 : Peux-tu venir à ma chambre ? J'ai vraiment besoin de parler de quelque chose d'important.

De : Djebril 💎 : J'arrive tout de suite.

Je m'assis sur le lit, les pensées tourbillonnant dans ma tête. Bientôt, j'entendis frapper à la porte. Je me levai pour ouvrir et trouvai Djebril debout, son visage affichant une expression concernée.

DJEBRIL : (en entrant) Hélé, qu'est-ce qui ne va pas ? T'a l'air bouleversée.

HELENA : (refermant la porte) C'est Lenie... Enfin, c'est compliqué.

DJEBRIL : (s'asseyant sur le lit) Parle-moi. Je suis là pour toi.

Je pris une profonde inspiration, cherchant les mots pour exprimer ce que je ressentais.

HELENA : (hésitante) J'ai des sentiments pour Lenie, Dje. Des sentiments plus qu'amicaux. Et c'est la première fois que je ressens ça pour une fille. Je ne sais pas comment gérer ça, surtout avec Maxime dans le tableau maintenant.

DJEBRIL : Wow. Mais c'est génial Helena vraiment , vous irez tellement bien ensembles , sayez j'ai la vision . HELENIE IS REAL !

HELENA : Quoi ?! Mais qu'est ce que tu raconte toi , c'est pas génial du tout , j'ai des putain de sentiments pour Lenie , et elle , elle est avec ce maxime .

DJEBRIL : Et alors ? Tu devrais lui dire , j'suis sûre que c'est réciproque.

HELENA : (désespérée) Tu ne comprends pas. Elle est heureuse avec lui. Je ne veux pas tout gâcher.

DJEBRIL : (sérieusement) Écoute, Helena. Parfois, on se fait des films dans notre tête et on imagine que tout est parfait chez les autres. Mais tu ne sais pas ce que Lenie ressent vraiment. Peut-être qu'elle a des sentiments pour toi aussi et qu'elle n'ose pas te le dire. Tu ne perds rien à être honnête.

HELENA : (soupirant) Et si je perds son amitié ? Si elle me rejette ?

DJEBRIL : C'est un risque, oui. Mais l'amitié, la vraie, peut surmonter ça. Et imagine si elle ressent la même chose ? Tu pourrais passer à côté de quelque chose de magnifique.

Je pris une profonde inspiration, essayant de calmer le tourbillon de mes émotions. Djebril avait raison, je devais affronter cette situation, même si cela signifiait prendre des risques.

HELENA : (désespérer ) Nan , elle ne ressent pas la même chose que moi , elle aime maxime , puis je suis une fille.

DJEBRIL : elle t'a dit qu'elle l'aimait ?

HELENA : Non , mais ... comment elle m'a parler de lui , elle avais des étoiles dans les yeux.

DJEBRIL : Du coup , une fille ? J'aurais jamais pensé.

HELENA : Moi non plus ... . Mais c'est juste Lenie . J'suis pas attiré par les fille .

DJEBRIL : ( souriant ) Bonne nuit Hele

HELENA ( en étreignant Djebril ) Bonne nuit Djebril .

"Y'a trop de gens qui t'aiment"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant