Pourquoi Pas ?

Et mes cookies?

« Allô Ron? Hermione? »

Le premier signe qui a convaincu Antonella que quelque chose ne tournait pas rond, c'était sa voisine.

Nous sommes à seulement deux ans de la fin de la guerre et au lieu de continuer ses études dans le tout nouveau Poudlard, elle a décidé de prendre des vacances.

À rallonge.

Elle a choisi l'Amérique parce qu'aucun sorcier ni sorcière sensé ne s'y installerait.

La magie dans l'air y était trop sauvage et brute pour pouvoir faire un seul sort sans s'épuiser ou faire des dégâts.

Il n'y avait que quelques nomades qui, comme elle, avaient décidé de mettre de côté la magie et de se ressourcer.

« Il se passe quelque chose de grave ici »

Elle louait un très joli appartement en plein centre-ville, pas trop grand ni trop petit. Elle était seule avec seulement son chien Harry, son familier.

En revenant à sa voisine.

C'était une gentille petite dame qui lui donnait des cookies tous les jeudis.

Son nom est Myriame.

Elle avait perdu son mari il y a des années et depuis elle vivait seule. Elle n'avait eu qu'une fille qui était partie en Italie pour ne plus jamais revenir la voir.

« Je ne sais pas si vous l'entendez mais, je ne rentrerai pas en Angleterre cet été, ni le prochain »

Ce jour-là, un jeudi où elle attendait sa voisine pour manger des cookies tout frais et boire un bon thé, elle n'est jamais venue.

Antonella s'est un peu inquiétée quand dix minutes sont passées et pas de Myriame souriante.

Elle décida donc d'aller sonner à sa porte qui était juste en face de la sienne quand elle l'a entendue.

Des grognements.

Françant les sourcils, elle ouvrit la porte et ne sut quoi faire quand tout ce qu'elle vit fut la vieille femme mangeant son chat.

Enfin, ce qu'il en restait.

Puis elle a entendu plus de grognements.

Cette fois, de la cage d'escalier.

Elle déglutit, regardant la femme tourner la tête vers elle, les yeux laiteux et le visage sauvage.

Elle pouvait entendre des pas traînants et de plus en plus de grognements venant des escaliers et elle fit la seule chose à laquelle elle pouvait penser.

Qu'elle regretta tout de suite après.

Elle a hurlé puis a couru dans son appartement.

« Je vous aime plus que tout »

Elle tremblait de panique, les larmes coulant sur ses joues.

Puis elle l'entendit.

Sa télévision, les infos passaient.

Ils parlaient de personnes mortes qui revenaient à la vie et s'attaquaient aux vivants.

C'était comme dans les vieilles BD de Dudley, les morts-vivants qui mangeaient la chair humaine.