Jenaiah - Devenue une Mafiosa

Adam Henderson

Ayant fait des heures supplémentaires aujourd'hui, je suis là dernière à partir. Je profite donc du fait d'être seuls dans l'open space pour appeler Gabriele.

— Allô ?

— Bonsoir Gabriele.

— Jenaiah ? Où as-tu obtenu mon numéro ?

— Ça, ce n'est pas important. J'ai besoin de ton aide. Enfin, j'ai besoin de l'aide de la cosa nostra mais je ne peux passer que par toi. Je voudrais que vous retrouviez Quelqu'un pour moi.

— Je pense que ce kidnapping t'a choqué et tu ne sais plus ce que tu dis. Tu as besoin de te reposer.

— Je vais très bien et je sais très bien ce que je dis ! C'est vraiment important pour moi alors aide-moi per favor.

— Je t'écoute.

Un sourire se dessine sur les lèvres et je danse intérieurement de joie.

— Adam Henderson. Je veux savoir où il est.

J'entends Gabriele tousser au bout du fil. Il buvait visiblement un café et s'est étouffé avec.

— Peux-tu répéter, s'il te plaît ? Demande-t-il après un moment.

— J'ai dis que je voulais savoir où se trouve cet enfoiré d'Adam Henderson !

— Comment le connais-tu et pourquoi veux-tu le retrouver ?

— Je ne peux pas te le dire.

Il reste silencieux pendant un long moment. Je crois qu'il étudie la question. Dis oui...

— Je vais en parler à Hale, dit-il.

— Quoi ? Non je-

Il a raccroché. Merda ! Je ne veux plus avoir affaire à ce fou d'Hale. Je n'aurai pas dû appeler Gabriele sachant qu'il est l'un des putain de bras droits du fou. Et maintenant, je suis dans la merda.

Je range mes affaires et je me dirige vers l'ascenseur. L'immeuble va être verrouillé dans dix minutes. Je dois sortir avant ça.

Lorsque l'ascenseur s'ouvre, j'ai un hoquet de stupeur lorsque je vois mon cher patron, le grand Nama El Fassi.

Il lève la tête de son téléphone pour me fixer avec son air terrifiant. Ses yeux noisette sont assombri par une lueur qui me fait froid dans le dos.

Je fais abstraction de mon malaise et j'entre dans l'ascenseur. Il  ne dit rien, à mon plus grand bonheur. Je suis sur le point d'appuyer sur le bouton du rez-de-chaussée, quand il attrape ma main.

— Descendez avec moi jusqu'au parking, dit-il. Je vous dépose.

— Non merci, ça ira.

— Ce n'était pas une question.

— Je refuse quand-même.

Il tenait toujours ma main droite dans la sienne, se tenant fermement dans mon dos. De sa main gauche, il appuya sur le bouton d'arrêt de l'ascenseur. Il me retourne ensuite de manière à ce que je sois face à lui. Il prend ensuite mon autre mains et le tient fermement par les poignets.