Ma tête tourne, je cours sans arrêt mais ils ne me lâchent pas. Je suis dans une foule avec des gens qui veulent me faire du mal. Ils me regardent comme s'ils voulaient me dévorer, soudain, je me tourne pour mieux les voir et ils sont verts, ils sont devenus des zombies.
je sursaute et je réalise enfin que ce n'était qu'un stupide rêve.
Je regarde autour de moi et je me retrouve à être dans une chambre inconnue.
Je me redresse et je me frotte les yeux. Je suis dans un noir complet.
Je suis seul dans le lit, mais où suis-je?
Je jette un coup d'oeil au sol et je vois Michael dormir avec son oreiller.
Je sors un pied de sous la couette et je le secoue.
Je lui donne des petits coups et il bouge enfin.
Il se tourne et il sursaute un peu en me voyant là à le regarder.
Mikey: hey, ça va toi? Dit-il avec sa voix roque.
Moi: j'ai fais un cauchemar, mais ça va.
Mikey: si tu as mal à la tête je peux allez te chercher quelque chose!
Moi: non mais j'aimerais que...
Mikey: tu aimerais quoi Charlie?
Moi: et bien ce que tu m'as dit l'autre fois, tu m'as dit que je n'étais plus une petite fille, j'aimerais que tu viennes me rejoindre dans ton lit.
Mikey: t'es sure?
Moi: oui, je t'en prie!
Mikey: je ne peux pas résister quand tu fais c'est yeux la!
Il se lève et prend son oreiller, je lui laisse de la place.
Je me retourne et ferme les yeux.
Lorsqu'il a fini de bouger, je me tourne vers lui et le regarde.
Il devait se sentir fixé puisqu'il ouvre ses yeux.
Michael: quoi?
Moi: j'ai très envie d'essayer quelque chose.
Michael: essayer qu-
Je le coupe en collant mes lèvres aux siennes.
Je m'interrompt lorsque je comprend qu'il n'a pas répondu au baiser.
Je le regarde dans les yeux puis je secoue ma tête de gêne.
Moi: désoler!! J'aurais tellement pas dû!
Michael: ah ferme la!
Il prend mon cou et il m'attire vers lui. Il me fais monter sur puis puis nous échangeons un long baisers chaud.
Après un long moment qui m'avait semblé si court, nous devions reprendre notre souffle.
Moi: wow
Michael: je crois que c'est le bon moment de t'avouer quelque chose.
Moi: je t'écoutes.
J'avoue que ça m'inquiète.
Michael: tout à commencer il y a deux ans quand j'ai fais un voyage d'étude en France. J'avais rencontré une fille qui s'appelle Marine, je suis tomber fous amoureux d'elle, elle était si parfaite avec sont accent irrésistible. Elle m'avait promis de venir au Quebec. Huit mois plus tard, c'est ce qu'elle à fait mais elle ne m'avais pas averti. Lorsque je l'ai croisé par hasard dans une rue de Montréal, elle m'a dit qu'elle n'était pas revenue pour moi. Elle avait rencontré quelqu'un d'autre. Je n'ai jamais dit cette histoire à personne, parce que évidemment j'étais humilié et surtout, j'avais le coeur brisé.
Je vois une larme couler le long de sa joue.
Michael: la peine m'a transformé, j'ai tourné ça en haine, j'en voulais au monde, mais j'avais réussis à m'en sortir jusqu'a ce que je te vois, tu étais la avec ton chandail de Guns n' Roses, tu étais ravisante, lorsque tu m'as demander le chemin et j'ai paniqué. Ta voix, elle est tellement pareille à celle de Marine. C'était comme si j'avais le cœur brisé pour la deuxième fois. Je ne voulais plus te voir et t'entendre parler. C'était de la torture, tu es tellement parfaite. Je me suis rendu compte que ça ne servait plus à rien de lutter, tu étais loin d'être elle, tu pouvais tout faire pour avoir l'air méchante et bitch mais je savais que toi au moins tu avais un coeur donc j'ai seulement arrêter de lutter. Je me suis repris en main. Malgré tout ce que je t'ai fait endurer, tu étais là et c'est à ce moment que j'ai compris que je devais m'occuper de toi au lieu de te nuire. Je devais de te garder près de moi, il fallait que tu sois à moi.
Mes yeux sont pleins de larmes, comment un garçons qui m'a toutes dit les pires horreurs peut en même temps être le garçon qui m'a dit les plus magnifiques choses?
Je prends sa tête dans mes mains et je l'embrasse avec passion avant de m'endormir sur son torse en rejouant en boucle sa dernière phrase.
"Je devais de te garder près de moi, il fallait que tu sois à moi. "
