𝑭𝒂𝒕𝒆𝒉 & 𝑫𝒋𝒆𝒏𝒂𝒃𝒆 | : « 𝑃𝑎𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑥 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑑𝑒́𝑝𝑖𝑡 »

~𝟸𝟶~

~𝟸𝟶~

ᦔ᧒ꫀ᭢ꪖꪉꫀ

Les filles ...

J'AI DIT LES FILLES !!!!

J'arrive pas à y croire...

Attendez, parce que moi, dans ma tête, c'était un rêve un peu trop abusé. Le retour à la réalité a été violent.

Maintenant, c'est pas, je me lève. De bonne humeur, je m'étire tout ça. Je vois que je suis encore habillé avec ma tenue d'hier. Jusque là, tout va bien.

La première image qui me vient en tête comme un coup de point au visage, c'est le visage de Fateh au dessus de moi....

Un rêve, un rêve, mais vous saviez de quoi j'ai rêvé cette nuit ? Bref, dormir est mieux.

J'enlève mes affaires et je vais à la douche. Je passe et repasse devant le miroir, mais jusque là. Rien. Zéro prise de conscience.

Je fais ma vie. Zéro problème.

C'est pas. Je vais m'habiller ensuite, je vais dans la cuisine me faire un thé. Je croise Adja, assise sur sa chaise, les jambes et les bras croisés :

ꪑꪮỉ : quoi encore ? Tu t'assois comme une femme qui a des comptes à régler

𝒜𝒹𝒿𝒶 : Fateh faisait quoi hier soir ici ?

Je lâche mon verre et mon eau, ma respiration ce coupe, ma poitrine ce compresse, mes forces m'abandonne.

Je me retourne vers elle. Le visage à la limite de l'effondrement psychologique :







ꪑꪮỉ : comment ça ?

𝒜𝒹𝒿𝒶 : c'est pourtant clair, pourquoi il était là hier soir ?

ꪑꪮỉ : là où ?

𝒜𝒹𝒿𝒶 : ici

ꪑꪮỉ : il n'était pas là.

𝒜𝒹𝒿𝒶 : si, hier soir vers 4 heures du matin, je suis passé boire un verre dans la cuisine et je l'ai vu sortir du couloir après avoir entendu la porte de ta chambre se fermer, il est passé devant moi et il est sorti de l'appartement comme si de rien n'était.

ꪑꪮỉ : ..





Hein ?

HEIN ???

HEEEEEEEEEEEEEIN !

HEEEEEEEIN !

HEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEIN !


C'est un rêve, c'est un rêve, c'est un rêve, c'est un rêve. Pas de panique, Djenabe. PAS DE PANIQUE !!
On ne panique pas !!

Elle ment ! Elle ment ! Elle ment ! Cette menteuse.

ELLE MENT !!!


J'ai les mains moites, mon verre tremble dans ma main, je vais faire une crise cardiaque :

ꪑꪮỉ : c'est faux

𝒜𝒹𝒿𝒶 : c'est vrai, d'ailleurs, tu devrais regarder ton cou

𝒜𝒹𝒿𝒶 : « il y a rien entre nous » je vois pas pourquoi tu m'as menti...

Je cours dans la salle de bain. J'allume la lumière, je tire sur le haut de mon t-shirt au niveau du cou...

Quand mes yeux se posent sur mon cou.... je suis tombé à terre.

C'est impossible que ça se soit vraiment passé.

J'ai envie de mourir. Ce n'est pas possible. Ce n'est pas possible. C'EST PAS POSSIBLE ! C'ÉTAIT UN RÊVE !!!!

Tout mon corps me lâche. J'ai plus de force. C'est pas possible.

C'était pas moi ..... c'était un rêve alors pourquoi ...

Je rampe jusqu'à ma chambre. Je rentre dedans, je referme la porte et je me tape la tête contre la porte :

ꪑꪮỉ : AAAAAAAAAAAAAAAAAAARH !

Me voilà accroupie, la tête contre la porte, les mains sur la tête à m'arracher les cheveux.

Qui cherche à me nuire ? Qui, pitié qui, prend ma vie.

C'est pas vrai. J'ai pas fait ça ! Djenabe !! Djenabe !!! DJENABEEEEEEEEEE !

À L'AIDEEEEE !

J'accepte pas. J'accepte pas.

Les images qui reviennent petit à petit dans ma tête, elles sont à chaque fois un couteau qu'on m'enfonce dans le cœur.

OU ÇA A MAL TOURNÉ !! JE RÉPÈTE OU ÇA A MAL TOURNÉ ?!

Mais pourquoi !!!

Pourquoi j'ai mis mes bras autour de son cou ??? Pourquoi j'ai fait ça ! Pourquoi ! Mais pourquoi !


Djenabe !!!!! C'est ça ton problème. Aaah, quand ton ennemi c'est toi même !!!