~𝟹𝟼~

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ᦔ᧒ꫀ᭢ꪖꪉꫀ





Je donne et je toque à sa porte, mais aucun signe de vie. Je sais qu'il est là. Maintenant, pourquoi il refuse de m'ouvrir, c'est une autre histoire :









ꪑꪮỉ : Fateh ?

... : ...

ꪑꪮỉ : Fateh ?

... : ...

ꪑꪮỉ : Fateh !!

... : ...

ꪑꪮỉ : j'ai fait toute la route, tu vas juste me laisser comme ça ...











Aucune réponse, je baisse les bras, sérieux, ça commence à être fatiguant. Même quand j'essaie, il continue à mettre des barrières entre nous.

Je me perds dans mes pensées, je suis resté devant sa porte pendant quelques minutes sans rien dire... seulement moi et ma conscience. Ça me blesse un peu qu'il ne me fasse pas assez confiance pour me parler de ce genre de chose :










ꪑꪮỉ : pourquoi quand ça devient dur pour toi tu me repousses à chaque fois...

... : ...

ꪑꪮỉ : est-ce que tu peux au moins me dire pourquoi tu étais au bord des larmes, Fateh ??










Un bruit ce fait entendre derrière la porte :






ꪑꪮỉ : Fateh ?

... : ...

ꪑꪮỉ : Fateh ??

ꪑꪮỉ : ...







Je pose mon front contre sa porte, je suis tellement désemparé. Comment je suis sensé réagir.. :








ꪑꪮỉ : *soupire* est-ce que tu peux au moins me dire pourquoi tu étais au bord des larmes ?

... : ...

ꪑꪮỉ : est-ce que je dois te supplier de me parler Fateh ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : qu'est-ce que tu racontes ?








Au moins il est en vie. Je sais que ce n'est rien, mais le fait qu'il me réponde me rassure un peu. Je ne sais pas pourquoi j'ai peur comme ça, comme si le garçon était faible et pouvais se briser à tout moment alors qu'il a l'habitude d'encaisser quand même... je suis juste amoureux, j'aime cet homme, mais est-ce qu'il n'aura pas raison de moi ... :







ꪑꪮỉ : tu sais très bien de quoi je parle, feindre la bêtise ne vas t'avancer à rien

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : je ne sais pas de quoi tu parles

ꪑꪮỉ : Fateh... on va jouer à ça sérieux ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : ...

ꪑꪮỉ : moi aussi, j'aurais voulu ne rien voir, j'aimerais faire comme si de rien était, sauf que je ne peux pas, j'ai essayé de faire semblant de ne l'avoir remarqué, mais le regard avec lequel tu m'as regardé si attentivement était tellement triste que je n'ai pas pu faire semblant de ne pas le voir.

ꪑꪮỉ : je suis censé faire comme si de rien était alors que n'a pas l'air d'aller bien ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : ...










𝑭𝒂𝒕𝒆𝒉 & 𝑫𝒋𝒆𝒏𝒂𝒃𝒆 | : « 𝑃𝑎𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑥 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑑𝑒́𝑝𝑖𝑡 »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant