~𝟺𝟸~

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~𝟺𝟸~



ᦔ᧒ꫀ᭢ꪖꪉꫀ






ꪑꪮỉ : sort de chez moi.

𝒜𝓂𝒾𝓃𝑒 : parce que j'ai dit que j'étais content que tu me parles ? W'اللّٰه je ne bouge pas

𝒜𝓂𝒾𝓃𝑒 : j'ai pas le droit de te dire ça ? Ça fait combien d'années qu'on est frère ? Et c'est la première fois que tu me parles comme ça

ꪑꪮỉ : ...

𝒜𝓂𝒾𝓃𝑒 : je remercierai Djenabe pour ça

ꪑꪮỉ : ...

𝒜𝓂𝒾𝓃𝑒 : et tu lui as déjà dit, je t'aime ?

ꪑꪮỉ : pas comme ça, mais elle le sait

𝒜𝓂𝒾𝓃𝑒 : comment elle peut le savoir si tu ne lui dis pas !

ꪑꪮỉ : elle le sait, c'est tout, je lui montre

𝒜𝓂𝒾𝓃𝑒 : tu trouves

ꪑꪮỉ : ouais

𝒜𝓂𝒾𝓃𝑒 : comment tu le sais ?

ꪑꪮỉ : parce que je sais qu'elle m'aime de la même façon que moi, je l'aime. Et qu'elle m'aime autant que moi, je l'aime

𝒜𝓂𝒾𝓃𝑒 : elle le sait parce que tu ne lui as jamais dit, c'est ça ?

ꪑꪮỉ : ...

ꪑꪮỉ : tu poses trop de questions.

𝒜𝓂𝒾𝓃𝑒 : j'essaie de t'aider.

𝒜𝓂𝒾𝓃𝑒 : demain, va la voir et dit lui de te laisser le temps de réfléchir.

ꪑꪮỉ : mais elle a dit que c'était fini.

𝒜𝓂𝒾𝓃𝑒 : donc tu vas abandonner ?

ꪑꪮỉ : ...

𝒜𝓂𝒾𝓃𝑒 : tu vas la laisser à quelqu'un d'autre ?

ꪑꪮỉ : regarde, dit encore quelque chose comme ça, tu vas voir si tu vas repartir chez toi sur tes deux jambes.

𝒜𝓂𝒾𝓃𝑒 : alors bouge-toi, frère, conseille d'amis, après tu fais ce que tu veux

ꪑꪮỉ : ...











Je me suis dit que j'allais lui laisser le temps et la nuit pour réfléchir et j'irais la voir après. Parce que j'ai beau y penser, retourner le problème dans tous les sens, je ne vois pas comment je peux me défaire d'elle.

Alors, lendemain soir, c'est ce que j'ai fait. Je l'ai appelée avant, mais elle m'a juste ignorée.

Je suis actuellement en route, je vais chez elle. Je n'étais pas loin pour du travail, donc ça m'arrange.

Téléphone à la main, en train de répondre à mes messages.

J'arrive en bas de chez elle une demi-heure plus tard.

Je sors de la voiture et vois une voiture familière avec une plaque que je connais se garer plus loin.

Je suis fou ? Ou j'ai bien vu ce que je viens de voir ?

Je ne m'arrête pas dessus, j'ai d'autres choses à faire que de vérifier une plaque d'immatriculation. Surtout que la personne à cette plaque n'habite pas du tout ici.

J'arrive devant la porte du bâtiment. Je sonne, deux fois, sans réponse. Rien que ça, déjà, ça m'énerve. Je ne vais pas m'énerver parce que je ne suis pas là pour ça, mais j'ai les poings serrés.

𝑭𝒂𝒕𝒆𝒉 & 𝑫𝒋𝒆𝒏𝒂𝒃𝒆 | : « 𝑃𝑎𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑥 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑑𝑒́𝑝𝑖𝑡 »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant