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Pendant quatre jours, je n'ai pas pu lui parler ni aller la voir parce que j'étais occupé, mais le cinquième jour, je suis reparti.
Je suis parti devant chez elle, je me suis posé contre sa voiture et j'ai attendu qu'elle sorte. Je ne suis pas fou pour juste venir comme ça, sans s'avoir si elle va descendre à un moment donné. Je sais que c'est une heure où je suis sûr de la croiser. Et ça n'a pas été trop long pour la voir débarquer.
Elle vient vers moi, fait comme si je n'étais pas là et monte dans sa voiture. Je me redresse et arrête la porte pour ne pas qu'elle se ferme :
𝐃𝐣𝐞𝐧𝐚𝐛𝐞 : toi, en fait, tu ne comprends pas ?
ꪑꪮỉ : laisse-moi te dire ce que je voulais te dire hier et j'en m'en vais.
𝐃𝐣𝐞𝐧𝐚𝐛𝐞 : j'ai pas envie.
𝐃𝐣𝐞𝐧𝐚𝐛𝐞 : j'ai plus envie de parler avec toi, on ne va jamais nulle part
ꪑꪮỉ : je t'ai demandé de parler ? Je t'ai dit, écoute-moi
𝐃𝐣𝐞𝐧𝐚𝐛𝐞 : mais tu ne comprends pas quoi dans « j'ai pas envie » ? T'as un enfant, Fateh ! Dégage
ꪑꪮỉ : à aucun moment t'a eu la confirmation que c'était bien le mien.
𝐃𝐣𝐞𝐧𝐚𝐛𝐞 : je m'en fous, gère ça avec ta folle.
ꪑꪮỉ : tu me donnes envie de t'insulter quand tu t'énerves comme ça pour rien
𝐃𝐣𝐞𝐧𝐚𝐛𝐞 : moi, je vais t'insulter pour de vrai, ça va te faire tout drôle ! Fateh, t'es partie tremper ta bêtise dans la bêtise de l'autre femme et tu dis que c'est moi qui t'énerve ! Maintenant va mourir, je m'en fous
ꪑꪮỉ : tu ne vas pas me reprocher d'avoir couché avec une fille avant de sortir avec toi ?
𝐃𝐣𝐞𝐧𝐚𝐛𝐞 : si, parce que regarde où on en est !
On se regarde.
Djenabe attrape la poignet de la porte intérieure de sa voiture et essaie de la fermer, mais je pousse la porte en arrière, loin d'elle :
𝐃𝐣𝐞𝐧𝐚𝐛𝐞 : tu vas m'énerver.
ꪑꪮỉ : laisse-moi du temps pour réfléchir.
𝐃𝐣𝐞𝐧𝐚𝐛𝐞 : réfléchir à quoi ?
ꪑꪮỉ : au mariage
𝐃𝐣𝐞𝐧𝐚𝐛𝐞 : du temps ? Fateh tu ne vas pas te forcer à faire quelque chose que tu ne veux pas. Ne fais pas des choses à contrecœur, juste pour éviter de me rendre triste.
𝐃𝐣𝐞𝐧𝐚𝐛𝐞 : ça ne t'intéresse pas, même du temps, ça ne te servira pas. Réfléchir, pourquoi ?
ꪑꪮỉ : commence à me parler doucement, si je fais ça, c'est pour toi.
𝐃𝐣𝐞𝐧𝐚𝐛𝐞 : *rire* mais bien sûr.
ꪑꪮỉ : je t'ai déjà dit que je n'allais pas te laisser partir
𝐃𝐣𝐞𝐧𝐚𝐛𝐞 : *elle tourne sa tête de l'autre côté* ...
ꪑꪮỉ : je t'ai déjà dit que t'étais devenue trop importante dans ma vie pour te laisser partir, et ce n'est pas un désaccord pour un mariage qui va te faire glisser de mes mains.
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𝑭𝒂𝒕𝒆𝒉 & 𝑫𝒋𝒆𝒏𝒂𝒃𝒆 | : « 𝑃𝑎𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑥 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑑𝑒́𝑝𝑖𝑡 »
Romance« 𝑻𝒖 𝒎'𝒂𝒊𝒎𝒆 ? » je serais curieuse de sa réponse mais je n'ai pas envie de l'entendre. Quoi qu'il dise, je ne le croirais pas. Et moi je ne répondrais que par des mensonges.