Chapitre 8 : Si tu le dis ...

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Ce chapitre participe au défi d'écriture du forum de fanfictions . fr, mai-juin 2024 : Mamma Mia ! (Niveau 1 : aborder le thème de la maternité, niveau 2 : ajouter au moins quatre expressions en lien avec la musique)

J'espère que ce petit opus vous plaira. C'est sans prétention aucune si ce n'est d'aborder le sujet du défi par un point de vue un peu moins dramatique que le voudrait le passé de nos deux protagonistes. En effet, ils sont orphelins tous les deux, ce qui n'aide pas à aborder la parentalité d'une façon sereine. J'ai essayé de prendre la thématique avec un angle de narration léger et (je l'espère) drôle, parce que j'aime bien ce genre de contraste.

De retour d'une soirée bien arrosée, Ryo se retrouve confronté à ses pensées : pourquoi reste-t-il bloqué sur le souvenir de Kaori portant tendrement la petite Shiori dans ses bras ? Sa conscience n'a qu'à bien se tenir !

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— Oh, oh ! La Terre tourne !

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— Oh, oh ! La Terre tourne !

Je vacille, les jambes en coton et me rattrape en m'appuyant au mur près de moi. Putain, j'en mène pas large. J'aurais pas dû commander la troisième bouteille. Non, j'aurais pas dû. Vraiment pas. Mais c'est fait. Je l'ai commandée... et je l'ai bue, héhéhé !

Oups... v'là que j'ai failli m'étaler par terre. Il est beau, le Numéro Un, tiens.

Allez Saeba, un peu de dignité, on se redresse et on avance ! me dis-je en bombant le torse et je poursuis mon avancée dans la ruelle sombre.

Il serait peut-être temps que j'arrête de me mettre des mines comme ça. Pis ça fait un petit moment que ça dure, non ? J'dirai même que c'est pire ces derniers jours...

Avoue, ça fait un bail que tu t'es pas senti aussi de travers !

C'est pas faux, il faut bien l'avouer... Et, comme je suis bourré, je suis capable de m'avouer beaucoup de trucs ! Ça me permet de relâcher la pression... La pression ? Je ricane en pensant que j'en prendrais bien une, tiens. Mais mon estomac se cabre brusquement, me signifiant que, non, pas de pression, au risque d'une évacuation intempestive.

Je déteste ça, je déteste vraiment ressentir ça mais ça ne m'empêche pas de rechercher encore et encore ce moment d'oubli que procure l'alcool. Qu'est-ce qui déconne chez moi en ce moment ?

Je m'arrête pour prendre le temps de sortir une cigarette et l'allumer. Il me faut quand même deux ou trois tentatives pour mettre la flamme bien en face du petit tube de papier. J'inspire profondément. Ça donne un coup de fouet à mes neurones amorphes et apathiques mais calme mon estomac rabat-joie. Je reprends ensuite mon chemin d'un pas lourd et chaloupé... Ca tangue mais je tiens bon la barre ! Mais pourquoi je me bourre la gueule comme ça, moi ?

C.H.C.H. ou Courtes Histoires de City HunterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant