Rejetée par tout le monde à cause de sa différence, Athena se représentait comme une paria de la société, n'arrivant à trouver sa place nulle part. Jusqu'au jour où son passé la rattrape et qu'elle se retrouve obligé de ne plus fuir qui elle était r...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
La lumière remplaça lentement l’obscurité dans les rues déjà bondées de New-York. Sept heure trente se présentait alors que la ville était réveillé et prête à commencer une nouvelle journée. C’était notamment le cas pour John Richards. Se levant de son lit, il commença la même routine qu’il faisait tout les matins. Déjeunant en écoutant les nouvelles du jour, il alla revêtir ensuite son uniforme de gardien. Puis muni de son téléphone ainsi que de ses clés, il quitta son appartement en marchant vers le lieu de son travail : Central Park. Son métier consistait à surveiller le parc, s’assurer que tout se passe bien et que personne ne vint troubler la tranquillité des autres. Sifflotant doucement, John salua les quelque passants qui lui lançaient des sourires courtois. Mais alors qu’il pensait que sa mâtinée allait être comme toute les autres, c’est à dire sans problèmes, il fronça les sourcils en entendant deux personnes se disputer fortement au loin. Se rapprochant sur ses gardes, il s’arrêta brusquement en voyant la scène devant lui. Un sans abris et une jeune fille s’insultaient en tirant chacun un coté d’un sac. Mais ce qui le surprenait était la cane que tenait le sans abris. Celle-ci servait à frapper sans aucune retenue la jeune fille qui refusait de frapper le vieille homme en retour.
- ‘‘Mais lâche mon sac vieux fou ! Et arrête de me frapper !’’ Hurla la fille en évitant de justesse un autre coup de cane.
- ‘‘Donne moi ce sac petite peste !’’ S’exclama l’homme âgé en lui faisant les gros yeux. Son visage était couvert de saleté et ses cheveux étaient grisonnants et tout emmêlés. Quant à ses vêtements, ils étaient sales et troués. ‘‘Il est à moi !’’
- ‘‘Il est à moi tu veux dire ! Va emmerder quelqu’un d’autre !’’
Le gardien intervint rapidement en essayant de séparer les deux individus.
- ‘‘Eh ! Eh ! On se calme !’’ S’écria t-il en écartant les bras, les éloignant l’un de l’autre. ‘‘On se calme !’’ Mais le vielle homme ne l’entendit pas de cette façon et frappa le gardien avec sa cane. ‘‘AIE ! Mais arrêtez !’’ Il mit un bras devant lui, voulant se protéger des coups répétés que le sans abris lui donnait. ‘‘Vous êtes fou ma parole !’’
- ‘‘Ne me touchez pas sale ingrat ! Votre mère ne vous a t-elle pas appris les bonnes manières mon garçon ?!’’ S’exclama le vieille homme d’une voix rocailleuse. Il continua à le frapper sous le rire de la fille qui tenait fermement son sac.
- ‘‘Mais arrêtez!’’
Cette fille en question était en réalité la jeune Athena Jones, qui s’était réveillée en sursaut à cause de ce sans abris qui lui avait brusquement arraché son sac, qui lui servait d’oreiller. Voyant que l’attention n’était plus porté sur elle, la blonde recula lentement et prit la fuite, laissant le gardien s’occuper de ce problème. Après avoir couru quelque minutes à travers le parc, elle se pencha contre un arbre et se mit à vomir l’alcool qu’elle avait ingéré la veille. Les passants qui marchaient devant elle, lui lancèrent des regards remplis de dégoût et de jugement. Se redressant, elle leur jeta un rapide coup d’œil et leur fit un doigt d’honneur alors qu’elle se penchait une nouvelle fois pour vomir.
