Amertume

Djamil

Depuis cette séparation soudaine et difficile je profite de mon épouse. Elle me dorlote et je suis devenu accros à sa présence, même l'encens que je supportais mal je la laisse faire et cela ne me dérange plus. On sort presque tous les jours, je ne peux plus me passer d'elle, comme si elle était devenue une nécessité. J'ai rangé mes appareils de jeu, je ne m'en approche même pas sinon cela risque de réveiller ce qui s'est passé avec Serena Queen.

À chaque fois que mes pensées se dirigent vers elle, aussitôt je coure me réfugier chez Soukeyna pour chasser tout ça sans qu'elle ne se rende compte de rien.

Soukeyna : foumou nekk nii, maa ngi doundou aldjana je suis aux anges chéri. Voilà ce dont j'ai longtemps prié. Me dit-elle allongée sur mon torse. Nous étions dans une cabane au bord de la plage entrain de profiter d'une journée ensoleillée.

Moi : hummm...c'est sûre que tu avais longtemps craqué sur moi et que le mariage arrangé t'arrangeait beaucoup plus que tu n'as laissé le croire. Je la taquine et lui pince légèrement le bout du nez.

Soukeyna : ( rigole ) mais non..bah un peu rekk. J'ai entendu parler de toi on m'a montrée tes photos et là j'ai eu le béguin j'avoue. Mais j'étais un peu retissante car tu vivais à l'étranger surtout aux États-Unis où la plupart des gens ont une liberté démesurée et une mentalité très différente. Mais quand je t'ai vu pour la première fois, comment tu t'es comporté de même que comment tu étais timide et réservé cela m'a soulagée. Tu es humble et correcte, tu n'as rien d'un prétentieux et arrogant lolou moma neekh ci ioe.

Quand elle me témoigne ce genre de choses je suis tout le temps flatté et cela me plaît beaucoup chez elle. Elle sait trouver les bons mots, le bon moment pour le dire.

Moi : ( heureux ) je suis content de savoir ça tu sais, c'est tout ce que je souhaite, que tu sois à l'aise avec moi.

Elle m'attire par la nuque pour baisser ma tête et nos deux bouches se rencontrent. Nous nous embrassons durant longtemps, ça devient intense et c'est comme ça que nous nous retrouvons presque dénudé prêts à passer à l'acte.

Moi : ( submergé de désir ) on n'est pas trop à l'abris là, des passants risquent de nous voir, ce rideau est trop court...je lui dis entre plusieurs baisé et un peu essoufflé

Soukeyna : ( excitée ) non t'inquiètes pas...il..il s'agit d'un coin privé...

Elle continue de m'embrasser, de me caresser et j'étais trop dans le truc pour stopper quoique se soit. Nous passons un bon moment ensemble entrain de se procurer du plaisir mutuellement.

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De retour à la maison, madame est trop épuisée et préfère plonger sur le lit directement. Faut savoir aussi que je l'ai trop fatiguée, elle n'a pas eu de moment de repos à part quand nous sommes allés nous baigner dans l'eau.

Je pars faire mon bain de purification et en profite aussi pour prendre ma douche, je mets quelque chose de léger ensuite sors de la chambre laissant Soukeyna profondément endormie. J'aurai aimé qu'on discute pour parler d'elle et ses loisirs mais bon..à son réveil on le fera.

J'arrive dans le salon principal et y trouve maman assise l'air perdue dans ses pensées.

Moi : as salamou'aleykoum ! Ma maman d'amour !! Je dis en me dirigeant vers elle puis me blottie dans ses bras.

Ma mère : thieuy bii thiaat bou goor, dem ba am diabar di melni bébé batay, tu n'es plus un petit garçon je te rappelle tu as une femme maintenant avec qui te comporter ainsi. Rigole t-elle tout en caressant ma tête.