𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 𝟐.2

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La porte s'entrouvrit doucement, émettant un léger grincement. Puis, Kaden fit lentement son apparition, semblant complètement absorbé par quelque chose d'important. Je sentis mon cœur battre la chamade, me figeant sur place, me demandant quelle serait sa réaction en me découvrant, simplement couvert d'une serviette au milieu de la pièce. Il referma la porte derrière lui, ses doigts effleurant brièvement la poignée avant de la relâcher lentement. Il avança vers le centre de la pièce, ses pas mesurés et réguliers, comme s'il suivait un protocole bien établi. Il ne m'avait toujours pas vu alors que je ne me tenais qu'à quelques mètres de lui.

Soudain, il se figea, fixant un point invisible au milieu de la pièce. Son souffle se fit plus calme, sa posture plus rigide. On aurait pu croire qu'il était en train de méditer sur quelque chose d'essentiel, mais son regard vide trahissait son état de transe.

Il était vêtu d'un simple tee-shirt presque transparent collant à sa peau. L'eau goûter de ses cheveux trempés et courait le long de sa peau, laissant le fin tissus en coton détourer ses muscles.

- Kaden. L'appelais-je d'une voix qui me semblait un peu trop grave.

Ses yeux sombres balayèrent la pièce avant de se poser sur moi, figé dans la peur. Ses yeux étincelaient comme des flammes ardentes, consumant tout sur leur chemin. Il se déplaça lentement vers moi, sa silhouette imposante occupant tout l'espace. Une aura de danger émanait de lui, une présence intense qui me glaça le sang.Je sentis mon cœur s'accélérer, mes mains devenir moites. Je resserrais le nœud de la serviette autour de ma poitrine comprimant celle-ci. Que lui arrivait-il ? Pourquoi était-il dans un tel état ? Des questions tournoyaient dans ma tête, mais je n'osais pas les formuler à voix haute. Il s'approcha encore, son regard insistant pesant sur moi, comme s'il sondait mon âme.

- Kaden, est-ce que ça va ? Osai-je enfin demander, mais je savais qu'il ne répondrait pas à la question.

Il me détaillait de la tête aux pieds. Son regard était chargé de fascination et de désir, et j'ai senti mon cœur battre plus fort dans ma poitrine. Détruisant tous mes os. Dans ce moment suspendu, je me sentis nue, et je l'étais. Vulnérable, mais aussi désirée. Sa main prit mon pendentif dans mon cou. Une petite luciole en argent avec un petit diamant sur les deux ou trois derniers segments à l'extrémité de l'abdomen.

- Salut ! Mon petit Imps. Sa voix était calme, sereine, il semblait flotter dans l'air.

Comme s'il se focalisait sur une chose en particulier. Je sentis ses doigts lâcher le pendentif. Il parcourait ma poitrine, reliant chaque goutte d'eau entre elles. Je me sentis soudainement intimidé par sa présence, mais je tentai de garder mon sang-froid. Je me demandais ce que je devais penser de cette situation inattendue. Ensuite, ses yeux se sont posés sur moi, et un léger sourire s'est dessiné sur son visage.

- C'est bien la première fois que je vois ta cicatrice sans qu'il n'y ait de pansement dessus.

Ses doigts se glissèrent sur la peau délicate de ma cicatrice. Son toucher délicat me fit frissonner, laissant transparaître le souvenir de la douleur. Je ressentais chaque fibre se briser sous ses doigts. Mes dents grincèrent. Je ressentis une sensation de crispation dans ma mâchoire alors que mes dents se frottaient l'une contre l'autre de manière agressive. Avec douceur, ses doigts parcouraient les contours de la cicatrice, cherchant à effacer les marques du passé. Mon visage était tendu par les nerfs. La tension dans mon corps était palpable et je me sentais sur le point de perdre patience. J'étais en proie à une sensation de brûlure et de démangeaison. Sans dire un mot, je me suis reculé brusquement, retirant ma peau de son contact intruisif.

Soaked to the boneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant