Ellia reflète nos émotions les plus profondes.
Elle avait beau essayer d'être un ange, sa nature destructive la rattraper.
Kaden était le fil conducteur de notre existence.
Rythmant passion, peur et espoir.
Elle incarne à la fois l'amour, la colère...
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La ville s'était transformée en un tableau de nuances crépusculaires, saturé de teintes dorées et ambrées, tandis que les lampadaires commençaient doucement à s'illuminer, un à un, comme des étoiles naissantes semées sur le pavé scintillant de promesses.
Nous traversions la rue, nos pas résonnaient sur les pavés humides. La bibliothèque, un édifice baroque, majestueusement ancré dans le temps, qui semblait appeler chacun de nous à découvrir ses mystères enfouis.
La façade, ornée de délicats reliefs, se dressait devant nous comme un monument aux souvenirs oubliés, ses pierres anciennes murmuraient des légendes chuchotées à travers les âges. Les grandes portes en bois étaient ornées de détails délicats, et la lumière qui émanait des fenêtres semblait nous inviter à entrer.
Avec une légère poussée, les portes s'ouvrirent, libérant un souffle frais qui nous enveloppa, comme un air chargé d'histoires et de rêves. L'endroit résonnait d'une magie palpable, un sanctuaire pour tous ceux qui trouvaient refuge dans les pages des livres. À l'intérieur, la bibliothèque s'étendait à perte de vue, baignée d'une lumière tamisée qui rendait chaque recoin intime et accueillant. Les rangées de livres s'élevaient majestueusement, créant un océan de connaissances, de récits et de secrets attendant d'êtredécouverts.
Mes yeux parcouraient le dédale d'étages qui s'élançaient tels des spectres au-dessus de nos têtes. Puis, je me figeai sur une silhouette drapée de noir, se dressant dans l'ombre. Il était de dos, mais l'aura qu'il dégageait était palpable. Sa tête, légèrement inclinée, laissait entrevoir un buzz cut soigneusement rasé. Dans ses mains, il tenait un casque de moto, objet qui semblait peser autant que mes pensées troublées.
D'un geste languissant, sa main glissa progressivement sur son crâne, son regard perçant scrutant les ténèbres. Les anneaux d'argent qui drapaient ses doigts scintillaient d'un éclat sinistre, ajoutant une note d'irrévérence à son allure déjà dangereuses.
Chaque mouvement était chargé de sensualité, une danse instinctive entre désir et provocation.
Son allure dégageait une attirance irrésistible, mêlant colère et passion, comme un feu vibrant sous la cendre. Ce n'était pas seulement la beauté troublante de son dos qui me captivait. En lui, je voyais un ennemi potentiel, un provocateur capable de raviver mes instincts les plus primitifs, cette lutte sauvage entre l'attraction et le mépris.
Il lui ressemblait, d'une manière dérangeante. Que ce soit par la manière dont il se tenait ou la noirceur palpable qui émanait de lui, il était inconcevable qu'il se retrouve ici. Il n'étais pas un motard ce qui enlevait le fait que ce soit lui. Une certitude m'envahissait : mon attirance pour les motards était toujours aussi vive. À cet instant, un frisson d'adrénaline serpentait le long de ma colonne vertébrale. Mon cœur battait au rythme d'une mélodie sombre, tiraillé entre l'attraction dévastatrice et l'hostilité palpable qui émanait de lui.
