Les chroniques de Arthur 2

Natacha

"Une sœur ressemble autant à sa sœur, qu'une pomme sauvage à une reinette.". William Shakespeare.

L'étonnement était devenu une véritable prescription médicale chez nous. Les surprises sont aujourd'hui comme des malédictions ou pire même, car avec les vas et viens nous n'avons même plus envie de surprise. Cet à un tel point, que même un mariage ou une nouvelle naissance, serait à craindre comme un risque de tsunami ou le passage d'une tornade. Enfin bref, pour dire que nous avons tellement eu des nouvelles, qui ne nous ont pas fait de cadeaux. De ce fait nous ne sommes pas prêts pour un nouveau choc émotionnel... quoique...

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Dans le cimetière, Arthur et sa fille voulurent rester encore un peu avant de repartir. Leurs proches et leurs amis, restèrent aussi pour les épauler ; Alicia qui réconfortait Lucia avec Béatrice et Émilie qui tenait Arthur. Sacha pour sa part n'avait pas daigné rester plus, elle avait piqué une bonne bouteille de vodka.

Pour les autres, Marc ou les représentants de l'entreprise retournèrent au boulot.

Arthur prît une chaise tout comme Émilie et ensemble, ils discutèrent du bon vieux temps.

Alicia bordait Lucia, et avec les autres elle ria des mésaventures de Stella.

Puis, quelque part dans le monde quelqu'un bougea les pions et les dé.

Une voiture arriva et y laissa une femme, une très belle femme. À sa simplicité incroyable, elle laissait paraître un telle aura. La jeune femme revêtait une très belle longue robe blanche, accompagné d'un très large chapeau de paille.

À son arrivée au cimetière, son regard fuyant fût très sérieux. À son entrée dans le cimetière, des larmes, une tristesse immense s'empara d'elle. Son état si jovial et si charmant, disparus.

Elle entra dans le cimetière toute abattus, au regard des autres, elle tenait à peine. Mais une main réussi à l'accompagner jusqu'à la tombe de Stella.

Marc : Hé... Natacha ! Elle t'a attendus tu sais ?

Un sourire certe grimaceux, mais plein de bonne intention.

Elle arriva au lieu de deuil, son souffle était comme coupé, son rythme cardiaque grimpait en flèche... sa voix était frémissante, son corps tremblait comme une feuille.

Il fût le premier à la remarquer. Elle avança lentement vers la tombe... le chapeau abaissé, les poings resserrés. Elle avança jusqu'à la tombe, ignorant formellement le regard des présents.

Elle s'agenouilla sur la tombe et son chagrin l'emporta sur tous. Elle pleura énormément, laissant ses émotions s'exposer aux yeux de tous.

Lucia qui l'avait approchée, déclara que cette femme s'appelait comme une de leurs anciennes amie...

Emilie : Natacha ?

Très joyeuse subitement, Lucia se rapprocha de son père.

Nour : Papa... cette femme là, elle ressemble à ma maman !

Le sourire réapparu, malgré une certaine difficulté. Puis elle se retourna vers Lucia avec ce sourire qui rappelait à la petite fille celui de sa mère.

Nour : Tante Natacha, tu ressemblez beaucoup à ma mère.
Natacha : Lucia, tu es typique comme m'a décrite ta mère.

Lucia s'écarta d'Alicia et Béatrice, avança vers elle. De craintes, son père voulut l'arrêter... mais lorsqu'il vît se regard que la jeune femme affichait et celui de sa fille.