La mère de ma fille

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"Les archéologues font des maris idéaux. Plus leur femme vieilli, plus ils l'apprécient." Agatha Christie.

Mon père a toujours dit, que la femme dans une maison représente le pilier de garde. C'est ce pilier là même, qui assure la stabilité et l'équilibre de la maison. Autant pour les adultes, que les enfants ; autant pour le gain et le prestige ; autant pour le bien et le mal, celle-ci est le pont de nos excès et de nos manquement. Aujourd'hui, j'ai perdu ma mère... enfin ma mère d'adoption, si j'en crois les rumeurs. J'ai conservé un vide en moi, et aujourd'hui, ma fille chérie va en conserver un à son tour. Tu n'as pas toujours été présente, tu n'as pas toujours fait les bons choix, tu n'as pas toujours été juste en vers nous... mais sache une chose Stella Méphisto Mariam Alkazair, que Lucia et moi, nous ne regrettons nullement le faite d'avoir fait partie de ta vie... merci !

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Dans le manoir, les tires retentissaient de tout part. Les victimes étaient nombreuses, même si elles n'étaient pas toutes inocentes.

L'affrontement entre Arthur et Annabelle, celle des jumelles et des commandos, celle de Fernanda et sa grande sœur Maria... tous ces affrontements faisaient rage, il fallait y mettre fin.

Pour ça part, Arthur n'attendait que cela. Lui qui en avait déjà pris cher, avec des contusions, des côtes cassées, une bonne commotion cérébrale et potentiellement une hémorragie interne.

Il se releva et essaya d'aller jusqu'au garage, où sa fille était restée. Il arriva tant bien que mal à se relever et faire quelques pas.

Annabelle le suivait avec conviction et assurance, voulant ainsi mettre fin à cette parodie ignoble, qu'est la famille Tyar.

Annabelle : Je vais mettre fin à cette bêtise, qu'est la famille Tyar ! Conçu, pour me donner des céphalées à longueur de journée.

Dans l'enceinte du manoir, les jumelles avaient réussi à se réfugier dans une pièce caché. Elle eurent réussi à arrêter l'hémorragie de Moya et à stabiliser son état. Mais la situation, ne s'améliorait pas plus que ça. Enfermées dans une salle de bain, elles ne purent réellement bloquer l'entrée, qui commençait à être enfoncée par les soldats.

Naomi : Bordel, mes dernières heures vont se faire dans des chiottes ?
Sacha : T'inquiète tite sœur, moi vivante, ton jolie p'tit cul va pas creuver ici !

Sacha qui tenait Moya, posa celle-ci dans la baignoire. Elle attrapa le tuyau de fer servant au passage des vapeurs chaude. Elle commença à tirer dessus de toute ses forces, mais en vain. Elle arracha le couvercle du pot des toilettes et avec celà, elle réussit à tordre le tuyau de fer.

Lorsque les soldats eurent défoncer la porte, Sacha frappa un dernier coup sur le tuyau de fer, laissant s'échapper les vapeurs sur les soldats, qui furent brûler par la chaleur.

Sacha à l'aide du couvercle, frappa les soldats, libérant ainsi le passage.

Sacha : Sœurette, on lève le camp.

Ensemble, elles sortirent de la salle de bain avec Moya toujours inconsciente. Elle foncèrent vers les escaliers, mais elles virent les soldats. Alors elles remontèrent jusqu'à l'étage supérieur, où elles tombèrent sur le combat entre chien et chat.

Alors elles choisirent de se diriger vers le balcon de l'étage, donnant vue sur l'arrière cours.

De là, elles n'avaient plus  vraiment d'initiative... les soldats arrivaient, les issues perdus, que pouvaient elles bien faire ?

Les soldats les ayant retrouvés, elles levèrent les mains, présentant leurs défaites.

Elles ne furent les seuls, car dans la même situation, Arthur faisait face à une menace qu'il ne pouvait vaincre si facilement, avec en pensé le regard de sa fille sûrement en proie à la tristesse.

Les chroniques de Arthur 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant