J'avais imaginé ça bien différemment,
Un bal, un rêve imaginé, un moment éclatant.
J'avais rêvé de quelque chose de mieux,
De plus beau, illuminant mes yeux.
Encore une fois une stupide question d'espoir,
J'avais idéalisé cette fête, ce doux soir.
Un rêve fragile, brisé dans son élan,
C'est encore plus dur, de sentir ce néant.
En rentrant, l'envie de m'arrêter m'a pris,
Je me suis posé, j'ai attendu, réfléchi.
Le froid est bon et anesthésiant.
Les étoiles brillent et le vent souffle.
Il fait bon je suis bien.
Je pourrais mourir...
Allongé dans un champ, sous un ciel de minuit,
Une petite pluie est tombée, fine et pure, sans bruit.
Tout le contraire de mes larmes, si lourdes, si amères,
Il pleut, je devrais rentrer, quitter cette terre.
Et pourtant, ici je suis bien, enfin apaisé,
Ce serait un bon endroit pour dormir, pour rêver.
Sous les étoiles, perdu dans leur lueur,
Quand j'ai passé le seuil, il était bien tôt, mais pas peur.
J'ai eu droit à un savon, mais je n'ai rien dit,
J'ai souri, façade de calme, malgré le dépit.
J'aurais pu aimer mourir dehors à ce moment-là,
Le cadre était beau, parfait pour un dernier émoi.
C'est moi qui parle parfois de sagesse, de vie ?
Je suis bien con en réalité, perdu dans l'infini.
(Un jour, est-ce que je rencontrerai cette âme,
Qui sera fier de m'avoir dans sa vie, une flamme ?
Espoir ténu, dans un cœur qui se perd,
D'une reconnaissance sincère.)
VOUS LISEZ
Recueil de poème
PoesíaVoilà une collection de poème, évidement écrit par moi même. Certains viennent et sont écrit de/pour mon univers, d'autre sont simplement des idée que j'avais ou venant d'événements personnels.
