Light in the darkness [réécriture]

Chapitre 46 - Fin de jeu

PDV ALMA

Mon cœur ne tarde pas à arriver au point d'un paroxysme s'en précèdent. Il bat si sauvagement, que j'en ressens les battements dans mon esprit, à chaque fois que mes yeux se portent sur ce spectacle des plus horrifiants.

Mes tripes quant à eux se resserrent davantage, alors que je sens mes poumons qui s'écrasent un peu plus dans ma cage thoracique.

Mes iris se bousculent dans tous les sens, ne sachant même plus où donner de la tête, tant l'horreur qui se déroulait sous nos yeux n'avait rien d'humain, ou encore moins d'explicable.

Je sens ses doigts glisser le long de mon avant-bras, pour rejoindre tendrement le chemin de ma main, et prendre pleinement possession de mon âme.

Il cherche à me ramener, mais plus rien ne serra jamais comme avant après cette nuit-là, et chacun d'entre nous en étaient pleinement conscients.

Ma main serre tout de même la sienne, comme si mon cœur cherchait à faire taire ma raison.

Je suis à la recherche désespérée d'une bouffée d'oxygène, une seule petite bouffée d'air pour survivre. Mais, leurs yeux affolés en ma direction broient un peu plus mon âme à chaque seconde que nous passons un peu plus dans cet endroit.

Je sens les armes de ma famille se positionner autour d'Enzo et moi, prêt à dégainer la moindre de leur balle, si une des leurs osez nous atteindre.

Mon esprit tente d'analyser la situation, de trouver rapidement une solution pour tous nous sortir de ce merdier. Seulement, la vérité c'est qu'à cet instant précis, je ne savais plus si livrer bataille était la meilleure des options.

Je ne savais même plus si je devais me contenter de rester moi-même, ou si la solution était de faire renaître ce monstre enfoui en moi.

Des milliers de questions se bousculent dans ma tête, et agissent comme des décharges douloureuses.

Plus les secondes passaient, plus la mort se rapprochait dangereusement de nous.

Mes yeux restent bloquer sur leurs petits corps frêles, entassés dans cette maudite arène. Ils tremblaient comme des feuilles, prêt à être arraché de leurs arbres.

La peur était un sentiment bien trop faible, à l'intérieur de leurs pupilles vider de tout sens de vie.

Ils étaient une centaine regroupée dans cette arène sinistre. Ils devaient sûrement être le dernier groupe à être arrivé, prêt à être envoyé en Sicile.

Les barbelés qui les entouraient, les piéger ironiquement pour atteindre un peu plus leurs humilités. Ils menaçaient de trancher leurs petites peaux, si l'un d'entre eux ne souhaiter qu'une chose, vivre.

Il n'y avait aucune limite. La bestialité humaine était à l'état pur dans cet endroit.

Des hommes protégeaient les femmes de leurs bras comme ils le pouvaient, alors que celles-ci tentaient de réconforter les enfants qui n'avaient plus de larmes sur leurs doux visages.

Une vingtaine d'hommes étaient postés de part et autres de l'arène, les encerclant comme de véritables tigres en proie à une soif de sang intense.

On ne savait même pas combien il en restait dans cet endroit, ni à quelle ampleur ils s'étendaient.

Mon attention se détourne ensuite sur elle.

Cette créature se réjouissant avec un minable sourire placardé sur son visage, de l'effroi de ces âmes apeurées.

Elle était assise sur ce fauteuil, en guise de souveraine, à les observer se tortiller dans tous les sens, à la recherche d'une porte de sortie.