~Dear Véronica ~

CHAP III: Partez!

PDV de Véronica

London -grande Bretagne 1785
Heure :19h00'

Le prince Apollon Jenkins ...je ne l'avais jamais vu auparavant, même quand nous devions nous rendre au palais royal pour recevoir notre titre de noblesse, mais il ne s'est jamais montré avec eux, étrange...

C'est bizarre...non très bizarre...

_J'espère ne plus jamais avoir à le revoir...

Mais peu importe ,je  ne porte pas trop d'intérêt sur sa personne, il était présent quand ce petit enfant se faisait battre à mort, j'ai la certitude qu'il avait tout entendu dans son carrosse,j'en suis certaine.

L'avait-il fait exprès ??

Je décidais de ne plus y songer alors que je reprenais mon chemin vers le domaine avec deux heures de retard au rendez-vous que ma très chère mère a organisé. Elle va me tué si je rentre avec ma robe tâchée de boue à dos d'un cheval.

_Merde!!.
( ai-je juré en m'empressant de me diriger vers la porte d'entrée et de me réfugier vers ma chambre tout en essayant d'échapper à ma mère

J' épiais les couloirs en tout prudence avant de me diriger vers la porte de ma chambre je l'ai fermé derrière moi, heureusement pour ma personne mère avait emmené les Sanderson dans le pour les faire patiente

_quel soulagement...
(ai-je soupiré avant de sursauter en voyant mon frère Yvan Assis sur un lis un livre à la et un sourire sournois aux lèvres.)

_Alors était-elle agréable ta petite escapade en forêt chers soeur ?
(Dit-il d'un ton moqueur en mettant son livre de côté.)

_Oh! ça va!
(Lui dis-je agacé par ses moqueries)

_Mère ne va faire qu'une bouchée de toi ... elle est déjà à cran...
( dit-il en se levant du lit)

_Oh! épargne moi tes commentaires Yvan,je n'ai que faire des sottises de mère.
(lui dis-je en le poussant sur le côté avant de me diriger vers mon armoire et chercher une robe convenable)

_(rires) Ce chers William Sanderson ton cher prétendant se faisait du souci pour toi.
(dit-il en regardant par la fenêtre de ma chambre à la recherche des invités).
Il est assez belle homme...

_je ne savais pas que tu portais autant d'intérêt aux hommes mon Cher Yvan.
( dis-je d'un ton moqueur.) Je n'ai que faire de son apparence,je ne l'aime pas.

_tu sais bien que mère ne tiendra pas compte de ton consentement n'est-ce pas ? mais te connaissant chers soeurs tu ne te laisseras pas faire aussi facilement pas vrai ?.dit-il en se dirigeant vers la porte.

_Tu me connais si bien. dis-je en le faisant signe de s'en aller pour me laisser me vêtir

Il rit avant de partir en fermant la porte derrière lui ,me laissant désemparée,je déteste le dire mais il a raison. mère se fiche très bien de mon avis , mais je ne veux pas me marier avec quelqu'un que je n'aime pas et me priver de ma liberté.

À ces moments je repense à mon père qui me disait souvent "ma douce princesse une colombe est signe de Paix,de liberté,et de joie si l'on lui coupe ses ailes toute cette paix et cette joie disparaîtra,.."

Il voulait me dire par là qu'il ne faut pas forcer une personne ou soi- même à faire ce qu'on ne veut pas de peur de ne pas les perdre sinon on se perd soi-même.